I LOVE MY GREENTECHJOB: Quentin Libois est ouvrier polyvalent chez Jardin-Net

Source: GreenTechPower

Nom : Quentin Libois
Domicile: Eprave (Rochefort)
Age: 33 ans
Employeur: Jardin-Net
En service: depuis 2013
Etudes: Enseignement horticole à Gembloux


GreenTechPower: ‘Quentin, en quoi consiste ton boulot?’

Quentin Libois: ‘Je m’occupe de l’entretien de terrains de sport, qu’il s’agisse de terrains de golf, de football ou de rugby. Cela englobe une multitude d’opérations comme la tonte, les aérations, le sablage, la régénération de terrains, le drainage… mon boulot est donc très varié et il est rare que je fasse la même chose plusieurs jours d’affilée. De même, la multitude de machines utilisées et l’évolution des technologies font que je continue à apprendre et à me former en permanence, ce qui est très enrichissant. Comme l’entreprise qui m’emploie est spécialisée dans ce type de terrains, je suis amené à me déplacer un peu partout en Belgique, et parfois même occasionnellement en France.’

GTP: ‘Pourquoi avoir choisi ce boulot?’
Quentin: ‘J’ai toujours bien aimé travailler à l’extérieur. A mes débuts, je travaillais plutôt pour des particuliers, mais ensuite je me suis davantage intéressé aux tracteurs et aux machines pour l’entretien des terrains de sport, et je dois dire que cela me plait vraiment beaucoup. Au fil du temps, j’ai appris à utiliser les différentes machines, à les régler et à progresser dans cette fonction qui demande un travail impeccable, car nous travaillons pour des clients exigeants et qui accordent beaucoup d’importance à l’état de leur terrain de foot ou de golf.’

GTP: ‘Quels sont les aspects les plus chouettes de ton boulot?’
Quentin: ‘J’aime beaucoup l’évolution que me permet mon métier. A la base, j’ai appris à travailler avec les machines, et chaque année nous utilisons de plus en plus des outils à la pointe de la technologie. C’est vraiment chouette de pouvoir continuer à apprendre. De plus, j’ai la chance d’avoir un patron qui investit régulièrement dans du beau matériel, et c’est vraiment un plaisir de travailler avec du matériel neuf et bien entretenu. L’an dernier, j’ai ainsi goûté à la variation continue, qui nous permet d’augmenter encore la qualité de notre travail, et cette année, c’est le gps RTK qui va encore renforcer cette qualité de travail.
Après avoir réalisé un chantier, j’aime aussi bien voir le résultat des travaux effectués. Je trouve cela très valorisant de se dire que son travail apporte quelque chose au sein d’un plus grand ensemble.’

GTP: ‘Et les moins chouettes?’
Quentin: ‘Comme mon travail est très varié, il n’y a pas vraiment de choses moins chouettes, mais si je devais vraiment en trouver quelque chose, je dirais que l’aspect le moins chouette est de remettre un terrain de football en état à la fourche après un match. Mais cela fait partie du boulot. Mais chaque jour, je me lève en étant heureux de pouvoir aller travailler!’

GTP: ‘Que ferais-tu si tu n’étais pas employé dans le secteur des parcs et jardins?’
Quentin: ‘Si je ne devais pas travailler dans le secteur, je crois que je trouverais un boulot dans lequel je peux conduire des machines. Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné par les machines, et je ne me vois donc vraiment pas faire autre chose.

GTP: ‘Quel est ton plus grand rêve?’
Quentin: ‘D’un point de vue professionnel, mon plus grand rêve est de pouvoir continuer à évoluer et à apprendre de nouvelles méthodes de travail dans mon boulot afin de gagner en expérience et de devenir un plus grand spécialiste des terrains de sport. Sur le plan privé, un de mes rêves s’est réalisé dernièrement. Je suis en effet papa d’un petit garçon depuis le mois de décembre.’

GTP: ‘Que conseillerais-tu à d’autres qui veulent commencer ou se perfectionner dans le secteur?’
Quentin: ‘Il est important de commencer en bas de l’échelle et de bien maîtriser les bases avant de chercher à grandir à tout prix. Je pense qu’il faut prendre le temps d’évoluer et d’assimiler les compétences nécessaires car c’est la seule manière de grandir dans son métier.
Par ailleurs, il ne faut pas avoir peur de s’intéresser aux nouvelles technologies et de saisir les opportunités de formation qui se présentent.
Depuis l’an dernier, je roule notamment avec un tracteur équipé de la variation continue. Au début, cette technologie peut faire un peu peur, mais une fois qu’on la maîtrise, elle apporte un meilleur confort et une meilleure précision de travail. Enfin, il faut également toujours donner le meilleur de soi-même, et faire attention aux petits détails qui font la différence au travail.’