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Source: GreenTechPower

Tom Hermans est conseiller pour les agents chez Thomas à Merchtem

A travers cette rubrique, nous voulons faire évoluer l’image de défaitisme du secteur des parcs et jardins qui ne trouve pas de personnel, ou des travailleurs qui viennent s’y former avant de chercher du boulot dans un autre secteur. Cette fois-ci, nous vous présentons Tom Hermans, le conseiller pour les agents chez la firme Thomas à Merchtem. Pas de titres à rallonge sur la carte de visite, mais un homme qui sait tirer son plan dans toutes les situations. Et qui a osé poser pour la photo lors d’une initiation au golf.

GreenTechPower: ‘Tom, en quoi consiste ton boulot?’
Tom Hermans: ‘je m’occupe en premier lieu de la vente de la gamme de machines de New Holland Compact, Ransomes-Jacobsen, EZGO, Timberwolf, Rotadairon et Redexim. Dans mon boulot, je suis le conseiller pour les agents et je suis la personne de contact pour les clients. Mon travail englobe l’organisation de salons, la rédaction d’offres de prix, l’aide aux agents afin de remettre un prix et enfin suivre le marché en ce qui concerne la concurrence. Je communique ensuite ces informations aux agents afin de les aider à parfaire leurs argumentaires de vente.’

GTP: ‘Pourquoi avoir choisi ce boulot?’
Tom: ‘après mes études, j’ai vendu des engrais pendant dix ans. C’était un chouette boulot avec beaucoup de variation, mais suite aux réglementations environnementales de plus en plus contraignantes, les ventes reculaient d’année en année. Depuis mon plus jeune âge, j’étais intéressé par les machines pour les parcs et jardins, et c’est ainsi que je suis arrivé chez mon employeur actuel, après avoir répondu à une offre d’emploi.’

GTP: ‘Quels sont les aspects les plus chouettes de ton boulot?’
Tom: ‘je citerais en premier lieu la variation dans le travail et la possibilité de pouvoir rencontrer des personnes de tous horizons, qu’il s’agisse d’administrations publiques, d’entrepreneurs de jardin, de greenkeepers, d’entrepreneurs forestiers, etc… Un autre point positif est que nous sommes récompensés financièrement pour les efforts supplémentaires que nous faisons, tandis que tout le groupe de l’entreprise travaille ensemble afin d’obtenir un résultat sur le long terme. Enfin, j’apprécie de pouvoir motiver des agents et de revoir des clients qui, des années après leur achat, sont toujours satisfaits de la machine que nous leur avons vendue.’

GTP: ‘Et les moins chouettes?’
Tom: ‘à certaines périodes de l’année, nous n’avons pas d’horaires fixes et nous travaillons régulièrement le week-end pour des salons, etc… la généralisation du gsm et des e-mails font que les clients attendent parfois que nous soyons joignables à tout moment de la journée, et la limite entre le boulot et le privé est parfois plus difficile à établir. Dans un certain sens, il y a toujours un peu de stress pour arriver à réaliser ses objectifs de vente en fin d’année. Un autre désavantage est que ce résultat dépend aussi en partie des autres, comme du boulot effectué par le service après-vente, les fournisseurs, etc…’

GTP: ‘Que ferais-tu si tu n’étais pas employé dans le secteur des parcs et jardins?’
Tom: ‘j’aurais alors plus que probablement été enseignant. J’avais deux oncles qui étaient architectes de jardin, et cela aurait sans doute été mon premier choix. Ma mère et ma soeur sont enseignantes et j’ai moi-même suivi des études de régentat en technologie horticole. La combinaison de l’enseignement et de l’horticulture est celle que j’ai suivie depuis le début.’

GTP: ‘Quel est ton plus grand rêve?’
Tom: ‘pouvoir satisfaire tous les clients. Auparavant, j’ai même pensé importer moi-même une marque de machines, mais lorsque je vois tous les tracas que cela représente chaque jour, je suis content de ne pas avoir fait ce pas. Un boulot en tant que responsable produit qui doit présenter les informations techniques aux agents serait quelque chose qui me conviendrait.’

GTP: ‘Que conseillerais-tu à d’autres qui veulent commencer ou se perfectionner dans le secteur?’
Tom: ‘au niveau des ventes, je conseillerais aux gens de ne pas trop se concentrer en premier lieu sur le chiffre d’affaires et la vente. Les produits que nous commercialisons sont des biens d’investissement onéreux, et dans ce cas, c’est la relation de confiance sur le long terme qui prime. Il n’est en effet pas possible de faire du porte-à-porte en vendant des machines. Celui qui aime les contacts humains, être créatif de temps en temps et sait gérer sa liberté trouvera certainement un boulot qui lui plaira dans une fonction comme la mienne.’ ■

Nom: Tom Hermans
Domicile: Keerbergen
Age: 46 ans
Employeur: l’importateur et le distributeur de machines Thomas à Merchtem
En service: depuis 2003
Etudes: Régentat en technologie horticole