Usage des produits phytopharmaceutiques dans les golfs en Wallonie

A l’instigation de l’Association Belge des Greenkeepers, Le Comité Régional PHYTO a le plaisir de vous inviter à une demi-journée d’étude sur le thème :

Usage des produits phytopharmaceutiques dans les golfs en Wallonie, où en est-on ?

Celle-ci se déroulera le mardi 23 juin 2015 à partir de 8 h 30, dans l’auditoire SUD 01,  Place Croix du Sud à 1348 Louvain-la-Neuve.

Nous vous attendons nombreux ; le sujet doit vous intéresser, que vous soyez greenkeeper, Président, Administrateur responsable du terrain ou Gestionnaire.

L’inscription à cette demi-journée est obligatoire. Veuillez mentionner votre nom ainsi que celui des autres participants vous accompagnant pour le 15 juin 2015 au plus tard au moyen du formulaire ci dessous.

Vous trouvez, ci-après, le déroulement de la matinée et un plan d’accès. Dans l’attente de vous rencontrer lors de cette journée, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, nos meilleures salutations.

Le Comité de la G.A.B.

Une participation au frais de 20 EUR vous sera demandée sur place. Celle-ci inclut un exemplaire du guide pour la mise aux normes des locaux de stockage des PPP à usage professionnel, les documents de travail de la demi-journée d’étude, le lunch ainsi que les boissons.

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 FORMULAIRE D’ INSCRIPTION

 

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BLOQUEZ VOTRE AGENDA

En collaboration avec toutes les instances concernées, nous organisons LE MARDI 23 JUIN à Louvain-la-Neuve, une journée entièrement consacrée à toute la problématique du phytopharmaceutique.

Contrôle technique des pulvérisateurs,

Permis classe III,

Équipement de protection,

Stockage,

Fiches de toxicité,

Phytolicence,

Le tout complété par les délais butoir pour votre mise aux normes.

Cette journée sera évidemment ouverte aux  Greenkeepers, mais aussi aux Présidents, Capitaines, Responsables de terrain, …

Des précisions vous parviendront au fil des semaines.

Le gel, ou quand une empreinte peut tuer

Le gel, ou quand une empreinte peut tuer

Le cas qui nous intéresse est celui du green de golf.  Il est difficile de penser que le simple fait de marcher sur un green de golf couvert de givre puisse occasionner autant de dégâts. Mais la preuve sera là dans quelques jours, lorsqu’ apparaîtront les traces noircies correspondant aux empreintes de pas. C’est pourquoi nombre de parcours retardent l’ouverture des greens les matins de gelées au sol, et que dans ce cas là, les golfeurs, qui apprécient les surfaces de qualité patienteront jusqu’à l’ouverture des greens.

Pourquoi le gel cause-t’il ces problèmes ?

L’environnement qui constitue la surface d’un green de golf est un environnement fragile qui doit être géré méticuleusement, de façon professionnelle. Il faut garder  à l’esprit que le green est une collection de plusieurs millions de plantes, et que chacune d’entre elles est un être vivant délicat. La nature n’a jamais créé ces plantes avec l’intention de les soumettre à des hauteurs de tonte de 4 à 5 mm voire 3mm ou moins pour certains cas. Ce stress rend les greens particulièrement vulnérables aux attaques d’insectes, de maladies, à la chaleur, la sécheresse et … le gel.

Le givre sur les brins de gazon est essentiellement de la rosée gelée. Les cristaux de glace qui se forment à la surface du gazon peuvent durcir ou même geler l’intérieur des cellules des plantes. Dans cet état, les cellules de la plante qui sont normalement résistantes  au piétinement, deviennent très fragiles  et peuvent être écrasées. Lorsque les parois de la cellule sont endommagées, la plante devient non fonctionnelle. Les dégâts occasionnés par les bords acérés des cristaux sur les fines membranes cellulaires peuvent être importants.

La preuve est dans les traces :

 Les dommages occasionnés ne se voient pas tout de suite, la preuve irréfutable peut en effet prendre 72 heures avant d’être visible. Lorsque l’on sait qu’une partie en quatre balles peut laisser une bonne centaine de pas sur chaque greens, les dégâts peuvent être importants. L’altération du tapis n’est pas uniquement visible à l’œil, elle réduit la qualité de la surface jusqu’à complète réparation. Un court délai de fermeture lorsqu’il gèle, peut préserver l’intégrité des greens, prévenir des réparations inutiles et même peut être vous sauver un ou deux pars lors de votre prochain parcours.

Pascal VAN HOLLEMEERSCH

La saison morte l’est-elle vraiment?

La saison morte l’est-elle vraiment ?

De nombreux parcours ont une saison de 8 à 9 mois de golf, ce qui signifie de fait une basse saison de plusieurs mois. Au niveau gestion du personnel, il est temps de penser aux récupérations et aux congés payés. Mais, tandis que l’activité golfique est très réduite voire quasi nulle durant la morte saison, il reste encore beaucoup de travail à faire sur le parcours. Il convient de noter qu’un terrain de golf est doté d’un calendrier de travail saisonnier pour répondre aux besoins du jeu. Ors en période hivernale, les travailleurs saisonniers ont terminé leur contrat et/ou les stagiaires sont repartis à l’école. Impossible de compter sur eux pour épauler le staff à temps plein. Selon les conditions météorologiques, une grande variété de travaux plus ou moins lourds peut être engagée alors même que les températures ne sont pas propices au jeu.

L’entretien des zones de jeu se poursuit à un rythme ralenti, mais bien réel. Des tâches plus saisonnières s’y ajoutent

  • Nettoyage des sous bois
  • Tailles et bêchage des massifs
  • Soufflage et ramassage des feuilles
  • Nettoyage des grilles avaloirs et trop-pleins
  • Découpes des bords de pistes et des lèvres de bunkers
  • Entretien des clôtures

Des travaux plus lourds peuvent se rajouter aux travaux d’entretien, la liste non exhaustive est à dresser quelques mois avant

  • Replacage des zones dénudées
  • Agrandissement de greens ou de tees
  • Rénovation des bunkers
  • Travaux de planimétrie sur les départs
  • Plantation d’arbres et d’arbustes
  • Extension des réseaux de drainage ou d’arrosage

Certains de ces projets pourraient réclamer la fermeture de zones, fermeture préjudiciable en saison alors que tout est plus simple lorsqu’il n’y a plus de compétition et que la fréquentation est réduite à la portion congrue. Sur le parcours l’accès au jeu doit tenir compte des contraintes hivernales (froid, humidité, gel etc…) mais aussi des contraintes liées aux travaux (sécurité des ouvriers et des golfeurs, accès, efficacité)

Various golf course accessories might also

Dans le même temps, divers accessoires de parcours peuvent bénéficier d’entretien ou de réparation :

  • Bancs
  • Panneaux et pancartes de signalisation
  • Poubelles
  • Lave-balles
  • Rateaux
  • Boules de départ et plaques de distance
  • Piquet d’obstacles

 

Dans le même ordre d’idée, on peut envisager le nettoyage et la rénovation des bâtiments (club house, club junior, abris de parcours, parking, station de pompage, etc… Ces interventions sont souvent planifiées à cette période du fait du peu d’impact sur l’entretien du parcours.

A l’atelier c’est la période des grandes manœuvres d’entretien, de révision et de rénovation. Les machines, soumises à rude épreuve tout au long de la saison sont remisées puis auscultées et soignées. Là encore la liste des travaux est à prévoir, en particulier pour la commande des pièces détachées. Les systèmes d’irrigation et de pompage seront révisés et réparés si besoin. On veillera à ce qu’ils ne soient pas endommagés lors des périodes de froid extrême.

Au niveau administratif l’intersaison permet de travailler sur de nombreux dossiers tels que les budgets (et leur présentation aux dirigeants), les plans de renouvellement du matériel, le recrutement, l’enregistrement et l’analyse des tableaux relatifs à la saison écoulée, l’établissement des tableaux de bords techniques pour la saison à venir, les inventaires (fertilisants, pesticides, semences, carburants, pièces détachée) La formation du personnel doit également retenir toute notre attention, le développement des connaissances est un investissement sur l’avenir pour aller plus haut et plus loin.

En ligne de mire de tous ces travaux de la morte saison (pas si morte que cela en fin de compte),  la reprise de l’activité golfique avec le réveil de la nature.

 

Pascal Van Hollemeersch

Intendant des Golfs Bluegreen de Caen et Houlgate  

 

Réunion du 04 mars 2015 (incl. Assemblée Générale)

Dès maintenant vous pouvez vous inscrire à notre réunion du 04 mars au Golf de la Bawette à Wavre.

( En tous cas avant le 25 février 2015.)

Nous y tiendrons la réunion de mars et notre Assemblée  Générale.

En voici le programme:

8h30 – 9h30 : Accueil: Café, thé, eau, jus d’orange, viennoiseries.

9h30 – 11h00: Conférence:

Une nouvelle approche de la fumure des greens.

Comment et pourquoi faire usage d’agents mouillants toute la saison.

Exposé de John smart  , directeur de la societe INDIGROW LTD.

11h00 – 11h15: Pause.

11h15 – 12h45: Conférence.

L’énorme évolution dans le domaine des batteries.

Classiques, gels, lithiums.

Exposé de Jeroen Herman ou Werner Arïen , de la société Trineuron.

12h45 – 14h00: Repas.

14h00 – 16h00: Assemblée générale.

Inscrivez vous nombreux.

Grez-Doiceau, le 2 février 2015.

Chers Membres,

En conformité avec l’article 13 de nos statuts, nous vous prions d’assister à notre Assemblée Générale Statutaire qui se tiendra le mercredi 4 mars 2015 à 14h00,  au Golf du Château de la Bawette à Wavre.

Ordre du jour:

– Rapport d’activité de l’année 2014, perspectives pour 2015.

– Présentation des comptes de l’année 2014.

– Approbation des comptes de l’année 2014.

– Décharge au trésorier.

– Présentation du budget de l’année 2015.

– Approbation du budget de l’année 2015.

– Décharge aux administrateurs.

– Election d’Administrateur:

Michel Van Uffelen se présente à vos suffrages pour poursuivre le mandat de Krist Calmeyn démissionnaire.

Article 16. Tous les membres effectifs ont droit de vote égal à l’assemblée générale, chacun disposant d’une voix. Les membres adhérents n’ont pas de droit de vote. Ils peuvent néanmoins assister aux assemblées avec voix consultative.

Pour le Conseil d’Administration.

Philippe HONOREZ.

Président.

WINGE 07/01/2015

Ce mercredi  7 janvier nous nous retrouvions au golf de Winge.

Nous avons apprécié les nouvelles installations et eu l’occasion de visiter le terrain.

Les sujets traités étaient très intéressants et nous avons reçu les réponses à pas mal de questions concernant les carburants et les exigences du matériel actuel.

Notre attention a été en autre attirée sur le danger de la présence d’eau dans les citernes et les réservoirs, ce qui entraîne la prolifération de bactéries et pose beaucoup de problèmes avec les filtres entre autres.

La problématique des plaques rouges et aussi les nouvelles exigences en ce qui concerne le permis G a été elle aussi abordée.

Nous savons désormais tout sur le carburant Aspen.

Voici  le lien vers les exposés.

 

Réunion de janvier 2015

La réunion du 7 janvier 2015 se tiendra au Winge Golf & Country Club. Voir Agenda.

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Plus de 80 à NAXHELET!

Ce mercredi 3 décembre 2014 nous nous sommes retrouvés à plus de 80 dans les magnifiques installations du Golf de NAXHELET !

Merci à Madame et Monsieur Joly ainsi qu’à toute leur équipe.

Un programme un peu perturbé par certaines routes enneigées, ce qui a provoqué des retards en cascade.

Merci à nos orateurs qui ont fait de leur mieux pour délivrer leur message.

Les membres trouveront dans les heures qui viennent les exposés de cette réunion dans la partie  » documentation » qui leur est réservée.

J’insiste sur le caractère privé de cette rubrique. Vous y avez accès et pouvez en prendre connaissance, mais sans autorisation de diffusion.

Rendez-vous le mercredi 7 janvier 2015 au golf de Winghe. Plus de détails sous peu.

En cette presque fin d’année, au nom de tous les membres du comité, je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes et à l’année prochaine.

Philippe Honorez.

Président.

Ma clôture contre les sangliers.

Ma clôture contre les sangliers

Depuis près de vingt ans, les forêts d’Europe occidentale ont vu croître leur population de sangliers de façon exponentielle. Les comptages réalisés à grande échelle en 2007 avaient pour but de valider les thèses selon lesquelles les diverses tempêtes et coups de vent depuis 99 avaient eu un impact important sur le développement des sangliers. Les estimations affinées révélaient un triplement de la population depuis 1985, avec une augmentation très marquée depuis 1999. Cette démographie galopante a entraîné une augmentation des densités locales, puis l’extension de l’espèce à de nouveaux espaces. Depuis quelques années on observe même des incursions récurrentes en milieu résidentiel périurbain.

Généralités :

Le sanglier (Sus scrofa) est l’ancêtre du porc domestique. La tête de ce solide représentant de l’ordre des artiodactyles, représente le tiers de la longueur totale de son corps, qui est comprise entre 1.20 et 1.70m. Le mâle adulte peut peser 150 à 170 kilos pour 1m au garrot. La femelle présente une taille et un poids beaucoup moins importants. Espèce grégaire, il vit au sein d’une structure sociale appelée « compagnie » ou « harde ». Des individus isolés peuvent néanmoins être observés, en particulier les vieux mâles solitaires, en dehors de la période de rut. Dans nos régions, l’activité du sanglier est essentiellement nocturne, il quitte sa bauge au crépuscule pour partir en quête de nourriture. Il peut parcourir plusieurs kilomètres en une seule nuit.

Futé à l’extrême, le sanglier présente des facultés d’adaptation. Par ailleurs, son taux de fécondité est élevé. La femelle, la laie, met bas de une à deux portées de 4 à 8 marcassins qui conserverons un pelage rayé durant environ 6 mois. D’une année à l’autre, abstraction faite des prélèvements, la population peut augmenter de 50 à 200 %. Cette augmentation est liée à différents facteurs dont :

– L’amélioration des conditions alimentaires, qui accroît le potentiel reproducteur de l’espèce :

– Fructification forestière (glands, faines) abondante ces dernières années.

– Modification des pratiques agricoles (développement des cultures de maïs et de colza, des jachères).

– Nourrissage dissuasif autorisé en forêt, pour l’éloigner des zones à protéger.

– Le croisement accidentel ou intentionnel avec des porcs domestiques, donnant un hybride encore plus prolifique et moins sauvage appelé cochonglier.

– Le climat (hivers cléments réduisant la mortalité des jeunes et tempêtes des années 90 ayant créé des zones de refuge et d’alimentation).

– Augmentation des superficies boisées, la France comme plusieurs autres pays européens, voit sa surface forestière progresser depuis quelques décennies.

– La présence de zones non chassées (réserves naturelles, forêts urbaines) qui peuvent servir de refuge.

– Prélèvements de chasse parfois insuffisants (tradition qui se perd, coût du permis et des assurances, restriction des jours et des zones de chasse, réglementation française et européenne de plus en plus contraignantes).

Le sanglier est classé « grand gibier », il peut être chassé en battue, en plaine ou au bois, à l’approche et à l’affût.

Dans certains cas, des battues administratives, soumises à autorisation sont organisées pour réduire ponctuellement la population.

Le sanglier est il dangereux pour l’homme ?

Suite à la pression des activités humaines, le sanglier ne craint plus de fréquenter les zones proches des habitations. Il n’en demeure pas moins un animal sauvage, particulièrement méfiant, qui a généralement peur de l’homme.

A de rares exceptions (laie protégeant ses marcassins, animal blessé ou se sentant acculé), le sanglier n’est pas dangereux pour l’homme, il cherche plutôt à le fuir. Le jardinier qui surprendrait des sangliers sur le départ du 12 n’a donc pas de raison particulière d’avoir peur. Se montrer, faire du bruit, allumer des phares sont autant de bons réflexes qui doivent suffire à les mettre en fuite.

Pourquoi le sanglier commet-il des dégâts ?

Le sanglier, seul grand omnivore de nos régions, est une espèce opportuniste. Son régime alimentaire varie en fonction des saisons et de la disponibilité des aliments. Il est en général composé de 90% de végétaux (glands, maïs, faines, champignons, herbes et tubercules) et de 10% d’animaux (vers de terre, limaces, insectes, petits rongeurs ou charognes). La ration quotidienne d’un sanglier de 60 kg se compose d’environ 3 à 4 kg de nourriture.

C’est pour couvrir ses besoins en protéines qu’il fouille le sol et retourne le gazon à l’aide de son groin, en particulier si ces zones sont situées près d’une zone boisée où il se réfugie le jour. Il est particulièrement friand des larves et des vers qui prospèrent dans les prairies et les gazons. Les dégâts occasionnés peuvent être considérables. Il est actif en toutes saisons.

“Mieux vaut prévenir que guérir“

La meilleure protection contre les incursions des sangliers est la pose d’une clôture efficace autour des zones à préserver. Le coût en main d’œuvre et en fourniture d’un tel dispositif est largement inférieur aux travaux de remise en état des dégâts, à plus forte raison si la harde ou compagnie se compose de 15 ou 20 individus voire plus…Les répulsifs acoustiques, optiques ou olfactifs (naturels ou chimiques) ne sont que d’une efficacité limitée pour l’effarouchement. L’utilisation de boulettes de naphtaline donne de bons résultats, mais le produit se dégrade vite à l’air et à l’humidité et la durée d’action reste limitée. Des cas m’ont été rapportés de l’utilisation de crotte de loups ou de lion, cela semble fonctionner, mais là encore, la durée d’action reste limitée et l’approvisionnement pour le moins aléatoire (tout le monde n’habite pas à coté du parc de Thoiry…).

Le but de la clôture est d’empêcher physiquement les sangliers de pénétrer le périmètre. Tous les accès devront être fermés car l’animal est rusé. Le sanglier est un bon nageur et les rivières et plans d’eau ne sont en aucun cas un obstacle à ses maraudes nocturnes. Les portails, automatiques ou non, qui peuvent se retrouver partiellement ouverts la nuit, doivent être pourvus de passages canadiens. Outre les conditions d’implantation, d’exploitation, d’entretien et de prix de revient, le choix sera conditionné par les critères de fiabilité, de durabilité, de visibilité, d’esthétique et de sécurité (présence de golfeurs ou d’enfants). De nombreux modèles de clôture existent sur le marché et sont susceptibles de convenir. La clôture en grillage rigide, peut convenir à condition d’être très robuste et parfaitement implantée. Dans les autres cas, en l’absence de grillage ou dans le cas de grillages légers(souple, simple ou double torsion etc.…) la clôture électrique s’impose. Un accord entre voisins peut réduire les coûts (un grillage ou un électrificateur peut être acheté en commun).

Installer sa clôture électrique :

L’électrificateur est une source d’énergie pour alimenter la clôture. C’est l’appareil qui sert à produire un courant puissant, mais sans ampérage (donc sans danger) et à l’envoyer dans les conducteurs. Les 6000 ou 10000 volts peuvent effrayer mais le très faible ampérage (quelques milliampères) garantit la sécurité. Il n’empêche, que la décharge produite s’apparente à un coup de batte de baseball.

De préférence branché sur le secteur (220V) il peut l’être sur batterie. Cette dernière devra être rechargée régulièrement (toutes les 2 semaines) à moins d’être dotée de panneaux solaires, lui assurant son autonomie. Le système de pile au lithium est plus cher mais plus performant que les batteries traditionnelles (pour 4 à 5 km de clôture). Sur un électrificateur secteur, il est possible de brancher 8 à 10 km de clôture. La liaison entre l’électrificateur et les conducteurs sera réalisée avec un câble isolé ou non d’un diamètre de 6mm². Dans le cas d’un ruban, le raccordement se fera au niveau d’un anneau d’attache ou d’une boucle de tension. Régulièrement, un pontage sera mis en place entre les deux ou trois fils pour améliorer les performances de la clôture.

La prise de terre, ou plus exactement la prise d’humidité de terre en cuivre ou en acier galva de 1 m à 1.5 m de longueur, sera enterrée, si possible dans un sol bien frais. En conditions plus sèches, il ne faut pas hésiter à rallonger les terres, et à en implanter une seconde à quelques mètres de la première. Attention à ne jamais se raccorder à la terre d’une installation électrique, cela ne fonctionnera pas.

Les conducteurs seront en fil rond, en acier galvanisé ou en aluminium de ø 2mm, en câble d’acier traité ou en ruban nylon tressé de 1.5 à 4 cm de large doté de 3 ou 4 fils, en inox. Maintenus bien tendus, les conducteurs seront disposés sur 3 hauteurs, à 15-40-60 cm par rapport au sol. Le fil du bas doit absolument empêcher les marcassins de passer, mais ne doit être en contact ni avec le sol, ni avec la végétation. Des plaques de signalisation (tous les 50 m normalement) avertiront, comme la loi l’impose, golfeurs et promeneurs de la présence d’électricité dans les fils.

Les piquets seront en bois (épicéa traité ø 8 cm, châtaignier, chêne, acacia) avec jambe de force aux angles, ou en acier ø 10 à 12 mm. Certains modèles élaborés disposent le fil du haut en retrait de celui du bas pour assurer un contact privilégié des pattes et du groin, les deux parties du corps du sanglier les plus exposées. En effet, chez certains gros spécimens, il n’est pas rare de trouver des soies de près de 10 cm de long, au niveau du cou ou des flancs, qui isolent plus ou moins l’animal du courant. On trouve également des piquets en plastique injecté avec passage de fil intégré, ou en fibre de verre de 10 à 15 mm de Ø. En présence d’une clôture existante à doubler, on réservera 1m à 1,20m entre les deux clôtures pour permettre aux intrus de se retourner et ressortir sans tout défoncer au moment de la décharge.

Les isolateurs seront toujours tournés vers l’extérieur de la zone à protéger. Divers modèles à visser, auto-forants, ou à clipser sont disponibles. Isolateurs coudés, rallongés, en queue de cochon, pour ruban ou pour fils ronds, voire les deux, autant de modèles pour répondre au mieux aux divers besoins des installations, fixes ou provisoires. Des portes seront disposées de place en place pour permettre le passage, bien sûr, mais aussi pour sectionner la clôture en tronçons permettant de repérer les zones à problème. En effet, en cas de casse ou de mise à la terre (fil au sol, végétation abondante et humide sur les fils) en procédant par élimination lors de la “recherche de panne“, on repère les zones où intervenir. Ces portails ou portillons sont réalisés à l’aide de poignées dotées de ressort, disposées entre deux piquets.

Dans certains cas, des aides peuvent être accordées, par les fédérations de chasse, pour l’installation voire l’indemnisation des dégâts, bien qu’en tant qu’animal sauvage, le sanglier n’appartienne à personne (resnullius).

Entretenir sa clôture

Pour être opérationnelle, la clôture doit être dotée d’un système d’alimentation performant. Elle ne doit pas toucher la végétation environnante, à plus forte raison en conditions humides. Les conducteurs doivent être maintenus tendus. Tout claquement, toute étincelle révèle une mise à la terre partielle sur un brin d’herbe ou une branche. Un désherbage mécanique (tonte ou débroussaillage) ou chimique (herbicide total) sera obligatoire. Un test régulier à l’aide d’un testeur de clôture à diode sera réalisé. De plus une inspection visuelle s’impose, en particulier en période de mouvement des hardes (moissons, récoltes, chasse) ou après un coup de vent.

La période d’abondance se termine avec les dernières récoltes, maïs, betteraves etc. Les temps durs de l’automne et de l’hiver vont enjoindre les sangliers à venir fouiller gazons et prairies à la recherche de quelques larves de tipules ou de hannetons, de lombrics succulents à se mettre dans le groin. Il est temps de fourbir vos armes si ce n’est déjà fait. Comme supplétif ou palliatif à la clôture électrique, il reste le 12mm juxtaposé pour rêver de quelques terrines et ragoûts pour cet hiver.

Pascal Van Hollemeersch

Votre dernier coup de foudre.

Votre dernier coup de foudre

La foudre  semble toujours arriver quand vous jouez le match de notre vie. Le ciel s’obscurcit, le vent semble vouloir ramasser les feuilles et le tonnerre commence à rouler à travers tout le parcours.

Il tente de vous convaincre, vous et vos partenaires de jeu, en s’éloignant et se rapprochant que vous disposez d’assez de temps pour finir votre partie, ou au moins faire quelques trous de plus. Si vous continuez à jouer, au lieu de chercher un abri, ce parcours pourrait bien devenir le dernier parcours de votre vie.

Aux Etats-Unis, chaque année plus de personnes sont tuées ou blessées par la foudre que par les tornades, les inondations ou les ouragans. En fait, on estime à 300 foudroyés chaque année.

A cause des espaces généralement ouverts,  avec des arbres isolés,  les parcours de golf peuvent être des endroits dangereux pendant un orage. Un impact de foudre prendra toujours le trajet le plus court entre le nuage et la terre. Cela signifie que debout au milieu de nulle part, où sous un arbre isolé, le golfeur est une proie facile pour la foudre.

Pourtant, il y a plusieurs mesures de sécurité que vous pouvez prendre pour éviter d’être foudroyé :

• Chercher un abri au premier signe d’un orage. En cas d’avertissement sonore, se mettre à couvert.

• Si possible quitter le parcours et gagner un abri ou un bâtiment.

• Ne pas se réfugier sous un arbre isolé. C’est là que la plupart des personnes sont blessées ou tuées.

• S’éloigner de l’eau.

• S’éloigner de ses clubs.

• Retirer ses chaussures si les clous sont en métal.

• S’éloigner de son chariot.

• Pris au dépourvu dans un endroit dégagé, gagner un point bas ou un bunker bien drainé.

Les Premiers secours

Si un de vos partenaires est frappé par la foudre, la personne n’est plus porteuse de courant électrique, vous pouvez donc lui dispenser les premiers secours immédiatement. La victime sera brûlée et aura reçu une décharge électrique  sévère.

Les foudroyés, apparemment « tués  » par la foudre, peuvent être réanimés si des mesures rapides sont prises. Si vous devez faire un choix, traitez en priorité ceux qui ne respirent pas. Les personnes inconscientes qui respirent seront traitées ultérieurement.

L’assistance respiratoire doit  être portée à ceux qui ne respirent pas, au cours des premières minutes pour prévenir des dommages irréversibles au cerveau. Le bouche à bouche doit  être administrée une fois toutes les cinq secondes aux adultes et une fois toutes les trois secondes aux bébés et très jeunes enfants.

Si la victime ne respire pas et n’a aucun pouls, la réanimation cardio-pulmonaire est nécessaire. Elle doit être dispensée seulement par les personnes ayant l’entraînement nécessaire. Dans un second temps, pensez à vérifier les extrémités qui peuvent avoir été brulées, en particulier autour des régions en contact avec le métal. L’ordre absolu est : Donner des premiers secours pour le choc électrique et contacter les secours ensuite.

Votre club est peut-être équipé d’un défibrillateur, pour plus de renseignements concernant les procédures d’urgence, contacter le secrétariat au

Diffusé par l’Association des Intendants de Parcours de golf des USA (GCSAA)

Traduction Pascal Van Hollemeersch.