Auteur/autrice : Menten Leen

Source: Keep it Green

Construction et entretien des terrains de sport

Les terrains de sport extérieurs ont été détrempés ces dernières semaines. De nombreux entraînements et matchs ont été annulés car les terrains étaient injouables. Ce n’est probablement qu’un avant-goût de ce que les changements climatiques nous réservent. C’est du moins l’avis de Steven Mattelin, chef de chantier chez l’entrepreneur paysagiste Krinkels. Steven explique volontiers qu’une bonne structure du sol, une bonne perméabilité à l’eau et un entretien professionnel permettent à un terrain en gazon naturel de rester en pleine forme.

Un partenaire expérimenté dans le monde du sport
Dans toute la Belgique, les clubs et organisations sportives font appel à Krinkels pour l’entretien de leurs pelouses. Le chef de chantier Steven Mattelin cite quelques grands noms en exemple : « KV Oostende, SK Deinze, Sport Vlaanderen, les terrains de Gand, Ostende, Charleroi, Anvers… Nous sommes également souvent sollicités pour préparer les terrains aux compétitions européennes et internationales, telles que la Kevin De Bruyne Cup l’été dernier.»

Une équipe de 30 personnes est responsable de l’entretien de quelque 320 terrains de sport. « En hiver, ils ne travaillent pas tous en permanence sur les terrains, bien sûr, mais pendant la saison de régénération et la haute saison, l’équipe tourne à plein régime », souligne Steven.

Le sol ouvre le bal
Chaque année, Krinkels aménage une vingtaine de nouveaux terrains de sport. « Avant les travaux de terrassement, il est préférable d’effectuer une étude de sol granulaire. Le coût d’une telle étude est négligeable. Sur la base de cette analyse, le sol peut être traité de manière à ce que la couche supérieure ait la composition idéale. Grâce aux connaissances ainsi acquises, nous pourrons augmenter considérablement la jouabilité du terrain en gazon naturel », explique Steven. « Le regret est que le budget pour l’aménagement d’une pelouse en gazon naturel est beaucoup moins élevé que celui pour l’aménagement d’une pelouse en gazon artificiel. »

« Lorsque la teneur en argile est supérieure à 5 %, nous procédons à l’ensablement de la couche supérieure. Sinon, la perméabilité à l’eau est insuffisante, ce qui nuit à la jouabilité en période humide. Dans un sol lourd, le gazon s’enracine moins bien et le jeu s’en ressent rapidement. Il en résulte des zones inégales et ouvertes, qui laissent libre cours aux mauvaises herbes si elles ne sont pas rapidement réensemencées. »

Marquer des points au niveau bleu-vert
Krinkels a signé le Green Deal Sportdomeinen. « Notre entreprise s’est donc engagée à gérer efficacement l’eau sur les terrains de sport. Ce n’est pas seulement bon pour la nature », explique Steven, « cela favorise également la jouabilité des terrains. Nous veillons à ce que l’eau de pluie s’infiltre le plus possible au niveau local et à ce qu’elle soit récupérée pour être utilisée pendant les périodes sèches. Pour ce faire, nous adoucissons et aménageons des wadis et des étangs autour des terrains, et nous installons des caissons d’infiltration pour tamponner l’eau. »

Krinkels encourage également la biodiversité autour des terrains. La lutte contre les parasites et les mauvaises herbes se fait de la manière la plus écologique possible. Steven explique : « Ce n’est que dans des cas exceptionnels et extrêmes que nous utilisons encore des produits chimiques, et ce dans des quantités dosées avec une extrême précision. Nous luttons contre les vers blancs à l’aide du Vredo Fluid Feeder. Il injecte dans le sol des nématodes qui parasitent les larves de coléoptères nuisibles. Pour éliminer les mauvaises herbes, nous scarifions et désherbons le gazon, entre autres. Pour les mauvaises herbes à racines primaires, nous utilisons notre robot de désherbage Violette ».

Des robots sur le coup d’envoi
Vredo Fluid et Violette ne sont pas les seules innovations. « Nous déployons également de plus en plus des tondeuses robotisées. Nous les louons avec un service supplémentaire : remplacement des lames, suivi du fonctionnement à distance, adaptation du temps de travail en fonction des heures de jeu… Nous utilisons également la robotique pour le traçage des lignes. Nos nouveaux robots de marquage des lignes fonctionnent avec un GPS et un laser, de sorte que leur travail reste impeccable, même sous de grands arbres et des mâts d’éclairage, et entourés de tribunes », conclut Steven.

Source: Keep it Green

Suppression du système de levier manuel

Les principaux objectifs d’une sableuse/topdresser sont d’améliorer la qualité du sol, de niveler la surface, d’améliorer la structure du sol, de contrôler la couche de feutre, de faciliter le sursemis et d’améliorer l’aspect général du gazon. Les machines Rink de Redexim sont hautement performantes dans ce domaine. Elles sont bien connues dans le secteur pour leur Verti-Drain®. Redexim est distribué au BeLux par Firma Thomas de Merchtem.

Simon Lagae, représentant commercial chez Firma Thomas: « Les machines Redexim sont à 95% des outils principalement destinés aux tracteurs. La marque néerlandaise occupe une position solide sur le marché des gazons synthétique et naturel, le Verti-Drain® étant le représentant le plus connu depuis les années ’80. Personne ne peut l’ignorer. Ces derniers temps, les sableuses Rink – ou topdressers en anglais – suscitent plus d’intérêt. Rink Maschinenbau, établie en Allemagne, a développé et amélioré plusieurs sableuses en collaboration avec Redexim pour permettre un épandage précis de sable et de granulés de remplissage. Les vitesses de la courroie et de la brosse ou du spinner sont précisément adaptées les unes aux autres pour garantir une épaisseur d’épandage optimale. »

Après les sableuses manuelles, la haute technologie
Les sableuses sont conçues pour épandre aussi bien du sable sur le gazon naturel que des granulés de remplissage sur le gazon synthétique. L’utilisation d’un Verti-Drain® pour décompacter et aérer le sol permet de diriger les nutriments essentiels vers les racines, comme l’oxygène, l’eau et les engrais. « Jadis, le maniement de la sableuse se faisait à l’aide d’un simple levier à commande hydraulique. Il a depuis été sérieusement modernisé. Désormais, un bouton – l’Analog Flow Control System – déclenche la rotation de la courroie, l’ouverture du disque et la commande de la brosse ou du spinner. La série Rink DS possède un système convivial et intuitif qui améliore la fluidité globale de la commande », poursuit Simon Lagae. « Cette amélioration rend le poste de travail plus sûr et plus efficace. Conforme à la norme IP65, il est parfaitement adapté à un usage en extérieur. De plus, les composants standard sont disponibles dans le monde entier. Cette approche, qui allie une fiabilité et une facilité d’emploi, garantit une qualité optimale aux utilisateurs. »

Les systèmes de contrôle hybrides transforment l’efficience au travail.Des systèmes hybrides sont également disponibles. Ils offrent une plus grande flexibilité et améliorent l’expérience utilisateur. Grâce à une efficience accrue, ils répondent parfaitement aux besoins et aux exigences dans le domaine de l’automatisation, de la productivité et de l’efficacité.

« Deux versions sont disponibles: le système de contrôle DS Hybrid PotiPro et le système de contrôle DS Hybrid Vision X. Avec PotiPro, les fonctions principales sont à portée de main depuis le siège du conducteur. Le concept compact et l’interface intuitive offrent un contrôle total de la machine avec un minimum d’efforts.

La vitesse de la courroie se règle depuis le panneau de commande (PotiPro et Vision X) et permet de quantifier le matériau envoyé vers les disques/brosse depuis le siège du conducteur. Plus besoin de sauter hors de la cabine. »

« Le produit-phare de la série Rink DS, l’Hybrid avec le système de contrôle VisionX, est l’option la plus avancée. Équipé d’un écran souple et convivial, ce système permet de créer jusqu’à vingt programmes d’épandage personnalisés et de sauvegarder des préréglages pour diverses surfaces ou zones. Le système est disponible dans plusieurs langues. Un avenir numérisé et automatisé est à portée de main », conclut Simon Lagae.

Source: Keep it Green

La perfection du fairway et du green avec de l’ivraie et des agrostides

Un parcours de golf attrayant, avec des fairways parfaits et des putting greens denses et uniformes, est généralement le résultat de mélanges de semences de gazon soigneusement sélectionnés. C’est aussi le cas au Royal Antwerp Golf Club. Là, la préférence va aux mélanges capables de résister à des conditions climatiques extrêmes et d’offrir une apparence de classe et de qualité. Le club trouve ses mélanges idéaux chez le producteur de semences de gazon DLF, le numéro un mondial incontesté.

Barry Williams, greenkeeper attitré du Royal Antwerp Golf Club, souligne l’importance d’un bon mélange de semences de gazon : « Notre club de golf est le plus ancien de Belgique, fondé en 1888 et récemment élu numéro un en Belgique et numéro vingt-deux en Europe continentale par Top 100 Golf Courses. Je suis donc très fier de l’excellent entretien de notre parcours ».

« Pour maintenir la qualité à ce niveau, nous nous appuyons sur la société de semences de gazon DLF, par l’intermédiaire de son fournisseur Greenmix. Nous obtenons des résultats optimaux en travaillant avec différents mélanges, chacun ayant ses propres spécifications. Les agrostides Arrowtown et Cobra Nova, ainsi que la Masterline Golfmaster, sont les semences de gazon les
plus utilisées. »

L’Arrowtown et la Cobra Nova resplendissent à proximité des trous
Barry Williams explique le choix des variétés Arrowtown et Cobra Nova : « Pendant l’année, nous travaillons avec deux variétés d’agrostides. Pendant les mois les plus frais, je choisis l’Arrowtown. Cette variété a été développée à partir de plantes exceptionnellement fines et denses récoltées sur les greens du Arrowtown Golf Club en Nouvelle-Zélande. L’Arrowtown se distingue par une densité de pousses et une finesse de feuilles exceptionnellement élevées, même avec une taille très soignée. Ces caractéristiques permettent d’obtenir une vitesse de balle et une précision maximales, ce qui la rend particulièrement adaptée à une utilisation sur les parcours de golf. »

« Pendant les mois plus chauds, nous semons l’agrostide blanche Cobra Nova, en raison de la germination des semences à la fois excellente et rapide, ce qui est essentiel pour notre programme d’ensemencement intensif. De plus, la Cobra Nova présente une grande tolérance à la fusariose. »

Barry souligne que l’Arrowtown et la Cobra Nova ont un effet bénéfique sur la qualité des putting greens. Comme au Royal Antwerp Golf Club, de nombreux parcours de golf connaissent des problèmes avec la Poa annua, une variété d’herbe qui peut affecter la vitesse et la direction des balles de golf pendant la floraison. La Poa est sensible à la sécheresse et aux maladies. Une stratégie efficace pour la contenir consiste à semer des agrostides qui, en raison de leur densité élevée, aident à lutter contre la Poa. Les agrostides sont également plus résistantes aux traitements plus agressifs, ce qui contribue à contenir la Poa sur les greens.

GolfMaster pour un fairway vert
« Le Royal Antwerp Golf Club, situé sur un terrain boisé et sablonneux, a besoin d’un mélange de semences de gazon capable de résister à des conditions sèches et chaudes. Le mélange Masterline GolfMaster de DLF, avec de l’ivraie anglaise tétraploïde 4turf®, est le mélange de choix pour cet usage. 4turf® est connu pour sa forte tolérance à la sécheresse grâce à un système racinaire profond et robuste.

La combinaison d’une densité élevée de gazon et d’une résistance aux maladies et au piétinement fait du GolfMaster un mélange idéal pour les greens, les tees, les approches et les fairways. Le mélange, composé de 4turf® et de fétuque rouge fine, répond donc parfaitement aux critères de qualité élevés de ce parcours de golf exigeant », conclut Barry.

Chers sponsors,

Au nom de la GAB, nous tenons à vous remercier pour vos nombreuses années de parrainage et de participation à nos réunions et formations. C’est grâce à votre soutien que nous pouvons fournir à nos greenkeepers les informations et les formations nécessaires pour bien faire leur travail.

Même si nous sommes encore en hiver en 2024, nous sommes déjà occupés à préparer la saison 2024-2025. Nous sommes toujours ouverts aux nouvelles idées et propositions de nos sponsors. C’est pourquoi nous vous invitons à nous faire part de tout sujet ou éventuelle formation à belgiangreenkeepers@gmail.com.

Nous tenons à souligner que nous recherchons des contributions informatives et non des représentations commerciales. Le but de nos réunions et formations est d’informer nos greenkeepers et de leur apprendre de nouvelles compétences.

Merci encore pour votre soutien et nous attendons avec impatience votre contribution.
Cordialement.
Greenkeepers’ Association of Belgium

Source: Keep it Green

Un soutien sur tous les fronts : une communauté dévouée

Les tracteurs John Deere de la série 4R incarnent la fusion de l’artisanat et de la technologie. Chaque tracteur compact qui quitte l’usine américaine de John Deere pour l’Europe est minutieusement adapté aux exigences spécifiques du marché européen. Des boulons métriques aux normes d’émissions et aux dispositifs de sécurité, ces machines sont prêtes à l’emploi.

Pour John Deere, Cofabel est l’importateur et le distributeur exclusif de machines agricoles, de machines pour parcs et jardins, ainsi que de matériel pour l’entretien des jardins, des parcs et des terrains de golf et de sport en Belgique. « Du conseil à la vente en passant par l’entretien et les réparations, les sites de Cofabel et les concessionnaires locaux sont toujours là pour veiller à ce que ces machines de pointe puissent faire leur travail correctement. Nous faisons partie d’un groupe mondial, de sorte que chacun peut bénéficier à la fois de l’engagement local et de l’expertise mondiale », souligne Sven Vanluyten, directeur régional des ventes pour Cofabel.

Pas seulement des machines agricoles
L’idée reçue selon laquelle John Deere ne commercialise que des tracteurs puissants pour l’agriculture est très répandue. Or les tracteurs de la série 4R offrent également aux professionnels du secteur vert des fonctionnalités avancées qui leur facilitent le travail. Ils ne sont donc pas moins performants que leurs grands frères.

« LoadMatch, par exemple, assure un fonctionnement en douceur en adaptant le régime du moteur à la charge », explique Sven Vanluyten. « Le système Hitch Assist simplifie quant à lui l’utilisation du relevage arrière. Cette fonction intelligente permet d’atteler les outils au dispositif de relevage de manière plus rapide et plus sûre. Elle permet au conducteur de se tenir à côté du tracteur, de déplacer la machine en avant et en arrière, ainsi que de lever et d’abaisser le relevage arrière. En outre, le chargeur optionnel Quick-Park à mise à niveau automatique et le siège Air Ride de série rendent le travail confortable et efficace ».

Large gamme d’accessoires et d’options
Grâce à des fonctions telles que l’eHydro, une transmission électronique à trois vitesses et munie de pédales Twin Touch, les performances du tracteur peuvent être adaptées sans effort à différentes tâches. Cela augmente l’efficacité et rend le travail plus facile et plus précis. Par ailleurs, le système hydraulique facilite grandement l’utilisation des prises de force, du dispositif d’attelage et des chargeurs frontaux. Sven Vanluyten : « John Deere propose également une large gamme d’accessoires et d’options permettant d’adapter un tracteur à toutes sortes de besoins spécifiques. Pensez aux crochets de levage et de remorquage, aux garde-boue avant et arrière, à la protection du moteur et du capot, aux différentes options de pneus pour diverses applications, etc. »

Les greenkeepers ne sont pas oubliés …
« John Deere Golf dispose également d’une gamme très complète de tondeuses autotractées et autoportées pour les greens, tondeuses de fairways, tondeuses de finition, tondeuses pour semi-roughs et tondeuses pour roughs… En outre, l’entreprise américaine a joué un rôle de premier plan en matière de connectivité pour le matériel agricole pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, les greenkeepers peuvent également bénéficier de ces avantages spécifiques. JDLink est un outil de gestion puissant pour l’ensemble du parc de machines et fournit des enregistrements « Loc History » détaillés, avec des données précises sur l’utilisation des machines, le niveau de carburant et même les codes d’erreur de diagnostic. »

« En outre, il est possible de définir une « géofence » et une heure limite d’utilisation. Ces deux fonctions alertent l’utilisateur en cas d’utilisation suspecte, ce qui renforce considérablement la sécurité contre le vol. Mieux encore, ce logiciel est disponible gratuitement, à la fois sous la forme d’une application mobile pratique et d’une version conviviale basée sur un navigateur. Sachant que John Deere lancera également à l’avenir des tracteurs et des tondeuses commerciales entièrement électriques, nous envisageons avec confiance ce que l’avenir nous réserve », déclare Sven Vanluyten.

Source: Keep it Green

Relever chaque année de nouveaux défis est passionnant

Le Golf club Spiegelven à Genk est surnommé par les riverains « Het spiegeltje van de hemel » en raison de son implantation autour d’un marais tourbeux. Il a vu le jour en 1988 et a été dessiné par l’architecte de golf américain, Ron Kirby. Le parcours a été aménagé sur 35 hectares et est entouré d’arbres et de plantations. L’une de ces particularités est qu’il comporte de nombreux étangs qui favorisent la biodiversité locale. Les 550 membres du club en apprécient le parcours qui leur pose de sérieux défis techniques. Michel Willems, le greenkeeper en chef, nous en fait la visite.

Diplômé en biotechnologie, Michel Willems peut s’enorgueillir d’un trajet professionnel bien varié, mais toujours en plein air, sur le terrain, que ce soit comme agent de terrain, échantillonneur pour l’étude de sol/ analyse pour les parcelles bâties (non agricoles), entrepreneur de jardin ou, plus tard, de greenkeeper pour le Club de Golf Spiegelven dans le Limbourg belge. Comme il nous le précise, l’entretien d’un club de golf pose chaque année de nouveaux défis. « C’est précisément ce qui rend le travail si passionnant. On ne refait jamais ce qui a été fait l’année précédente. Les tâches d’entretien ne se limitent évidemment pas à la tonte mais englobent également l’aménagement d’étangs, la fertilisation, la recherche et l’utilisation de variétés d’herbe différentes, la plantation d’agrostide commune, la limitation de l’usage de produits phytosanitaires (maximum 3 à 4 fois par an), etc. D’autre part, on s’efforce d’agir davantage de façon préventive que curative. » nous précise-t-il.

La robotisation est la bienvenue
C’est par l’intermédiaire du revendeur local VDB Technics que Michel Willems a découvert les avantages des machines Belrobotics. Nous étions en 2018. Tout a commencé par l’acquisition d’un ballpicker (ramasseur de balles) et d’une tondeuse robotisée, installée sur le practice. Et ces machines fonctionnent toujours. Après avoir connu plusieurs étés secs, il fut décidé d’organiser de la mi-août à fin novembre 2022 une démo d’une tondeuse robotisée sur deux fairways qui avaient mal supporté la chaleur estivale et présentaient une couleur brune et une densité déficiente. Au terme de la démo, il s’est avéré que le gazon a repris une belle couleur verte et s’est même densifié, comme s’il n’avait pas subi la moindre période de sécheresse. Michel Willlems : « L’utilisation d’une tondeuse robotisée est donc bien meilleure pour le gazon. De plus, on peut la laisser travailler, sans s’en préoccuper, et s’adonner à d’autres tâches urgentes. L’aspect du tapis herbeux est nettement plus joli, la tonte est partout identique, et l’eau est mieux retenue dans le sol.

Nous nous sommes alors concertés avec VDB Technics pour savoir sur quels fairways installer les tondeuses robotisées, déterminer ensemble le meilleur emplacement de la station de recharge, prévoir l’alimentation électrique, poser les câbles périmétriques, etc. Au total, sept tondeuses robotisées ont été installées, dont six pour le grand parcours les fairways, et une pour le petit parcours., le par 3. Le parcours comporte quatre petits trous en par 3 ; les par 3 des trous 12 et 17 peuvent être tondus de façon automatique car ils se situent à proximité d’une zone couverte par une tondeuse robotisée, tandis que les trous n° 3 et 8 sont un peu plus isolés et donc plus difficiles à atteindre. Mais toutefois, ces deux zones ne réclament qu’une vingtaine de minutes avec une tondeuse classique. Donc ce n’est pas un gros souci ». Le choix de recourir à la tonte automatique se justifiait également par les délais allongés pour la livraison de pièces et les réparations, ceci était d’autant plus ennuyeux que la tondeuse semi-rough nécessitait une réparation urgente. Dans cette optique aussi, la démo a été très concluante, avec de surcroît une diminution de la consommation de diesel, l’absence de nuisances sonores et le gain de temps appréciable. « Il faut aussi savoir qu’une tondeuse de fairway est également assez onéreuse. Finalement, plus nombreux sont les fairways et plus grande est la superficie, plus rentable est l’achat d’une tondeuse robotisée » conclut Michel Willems.

Source: Keep it Green

L’affûtage est tout un art

Milati Grass Machines s’adresse à un large éventail de professionnels, notamment les responsables de terrains de sport, les gestionnaires de terrains, les greenkeepers et les paysagistes. Leur gamme polyvalente comprend diverses peintures de lignage et traceuses de lignes, ainsi que des produits de la société Foley, tels que des affûteuses et d’autres outils pour le greenkeeping.

Arjen Spek, gérant de Milati Grass : « Ce que l’on oublie souvent, ou du moins que l’on ne fait pas très bien, c’est l’entretien de la tondeuse hélicoïdale, et plus particulièrement des lames. Il y a deux termes importants à retenir à cet égard : la « quality of cut » (qualité de coupe) et l’ « aftercut appearance » (aspect après la coupe). En effet, une tondeuse hélicoïdale se compose de deux parties principales : le cylindre de coupe et la lame inférieure. Celles-ci forment le principe d’une cisaille et coupent l’herbe. Mais bien sûr, c’est bien plus que cela …

Suivez les directives de l’usine
« Il est surtout important d’entretenir la cage conformément aux spécifications de l’usine », explique Arjen. « Et cela dépend bien sûr beaucoup de la marque. En effet, vous voulez que votre schéma de coupe et la qualité de la coupe restent exactement comme l’ingénieur de la marque concernée l’a envisagé. Il faut d’abord que la suspension soit bonne, que les roulements soient bien lubrifiés, etc. Ensuite, c’est au tour de la cage. Dans le langage courant, tout le monde parle volontiers d’« affûtage de la cage ». Pour ce faire, le cylindre de coupe est affûté à l’avant de la lame. Idem pour la lame inférieure. Prêt ? Non, justement. »

« Parce qu’au bout d’un certain temps, la forme du cylindre de coupe évolue vers une forme plus conique. C’est parce que la lame du cylindre de coupe tourne dans une sorte d’hélice. En d’autres termes, elle n’est pas plate. Par conséquent, un côté de la lame s’use plus vite que l’autre. »

La méthode Pi-Tape
Arjen : « Cela a évidemment des conséquences sur le processus de rectification. En effet, lorsque vous procédez à la « rectification cylindrique » d’un cylindre, vous devez essayer d’en extraire la forme conique (conicité). Il y a plusieurs possibilités pour cela. Par exemple, vous avez la fameuse Pi-tape. Celle-ci donne une lecture rapide et instantanée du diamètre moyen avec une précision de l’ordre du micromètre, simplement en plaçant la bande autour de la circonférence du cylindre de coupe. Vous placez donc cette bande d’abord d’un côté, puis de l’autre côté du cylindre, et c’est ainsi que vous savez où vous devez affûter davantage. Certains utilisent un pied à coulisse pour cela ».

Entretien de coupe avec les affûteuses Foley
« Bien sûr, tout pourrait être beaucoup plus simple », poursuit Arjen. « Et c’est là que les affûteuses Foley interviennent.

Il s’agit de la seule marque au monde qui mesure avec précision l’axe du cylindre de coupe et veille à ce que cet axe soit parallèle à celui de la pierre de taille. La machine calcule automatiquement l’endroit où il faut ajuster l’affûtage de façon croissante ou décroissante, jusqu’à ce que le cylindre de coupe soit à nouveau entièrement cylindrique, et non plus conique. En effet, une machine Foley affûte l’ensemble du cylindre et non pas seulement un côté puis l’autre, ce qui contribue souvent à rendre le cylindre encore plus conique. Un autre avantage est que le cylindre de coupe et la lame inférieure peuvent travailler sans tension, ce qui prolonge la durée de vie de la tondeuse hélicoïdale. Outre la rectification cylindrique, la rectification arrière est également une caractéristique importante. Toutes les tondeuses, de toutes les marques connues, ont un angle de rectification arrière. L’angle de rectification arrière peut être différent pour chaque marque, mais avec les affûteuses Foley actuelles, ces données sont intégrées dans l’affûteuse. En rectifiant le cylindre de coupe de manière ronde, cylindrique et arrière, il sera parfaitement conforme aux spécifications d’usine de la marque de la tondeuse. »

Le backlapping comme solution d’affûtage provisoire
« Entre deux séances d’affûtage, vous pouvez également choisir le « backlapping ». Il s’agit d’une méthode d’entretien qui permet de maintenir les lames (temporairement) affûtées, ce qui est particulièrement important en cas d’utilisation fréquente. Le backlapping consiste à appliquer de la pâte à roder sur les lames de la tondeuse. L’angle de rectification arrière crée un espace qui retient la pâte à roder. De cette manière, la pâte à roder est « forcée » entre le cylindre de coupe et la lame inférieure, ce qui permet d’affûter les deux composants.

Ce n’est pas une alternative pratique à l’affûtage, mais cela préserve plus ou moins le tranchant des lames. Comparons-le à l’affûtage d’une faux à l’aide d’une pierre à aiguiser. Cela garantit une meilleure qualité de coupe et un meilleur aspect après la coupe entre deux affûtages. », conclut Arjen Spek.

Entretien Front Face du tranchant de la lame inférieure :
«Entre deux séances d’affûtage, vous pouvez également opter pour le « front facing ». Il s’agit d’une méthode d’entretien qui permet de maintenir (temporairement) le tranchant de la face avant/ bord de coupe de la lame inférieure. Cette opération peut être réalisée à l’aide d’une machine front facer spéciale, à entraînement électrique ou pneumatique, mais Milati propose également une machine hand front facer qui permet d’entretenir facilement et rapidement le bord de coupe de la lame inférieure à la main », conclut Arjen Spek.

Source: Keep it Green

Rehausser la norme dans la gestion des terrains de sport

Dans le domaine de la gestion des terrains de sport, De Ceuster occupe une position de premier plan depuis de nombreuses années. Dès le début, l’entreprise sous-traitante s’est spécialisée dans les travaux de précision, et elle étend cette spécialité à son département des sports. Elle le fait grâce à son approche innovante et à son expertise approfondie. En mettant l’accent sur la fourniture de terrains de sport de qualité supérieure, De Ceuster joue un rôle crucial dans l’entretien et l’amélioration des installations sportives, qu’il s’agisse de terrains de sport en herbe ou de terrains de golf.

L’ingénieur Kim Swinnen, responsable Sport : « Notre département excelle dans l’application de techniques de pointe pour l’entretien des terrains de sport. L’utilisation de machines spécialisées telles qu’une « fraiseuse » pour rénover les terrains en gazon naturel ou synthétiques, et les Verti-drains® pour une aération efficace, souligne notre engagement en faveur de l’innovation. Ces techniques sont essentielles pour maintenir un gazon sain, ce qui est crucial pour les performances sportives et la sécurité des joueurs ».

Allier la théorie et la pratique
L’équipe SPORT est composée de professionnels expérimentés qui ont une connaissance approfondie des aspects scientifiques et pratiques de la gestion des terrains de sport.

« Cette expérience peut être prise au pied de la lettre », poursuit Kim. « Prenons l’exemple de Thierry De Jonghe, ancien greenkeeper du Sporting Lokeren, du KV Mechelen et d’Anderlecht, et donc un (grand) réservoir de connaissances techniques. En plus de connaissances théoriques très approfondies, nous disposons également d’une grande expérience pratique. Mais en fait, toute notre équipe propose une approche personnalisée, adaptée aux besoins spécifiques de chaque domaine sportif. Non seulement cette approche garantit la qualité des terrains mais elle contribue également à la santé à long terme des installations sportives ».

Coopération fructueuse avec le KV Mechelen
En travaillant en étroite collaboration avec les clubs, De Ceuster veille à ce que les terrains répondent aux exigences élevées du sport de haut niveau, voire les dépassent. Ces collaborations témoignent de la contribution directe qu’apporte l’expertise de De Ceuster à l’amélioration des conditions de jeu sur les terrains de sport professionnels. Un exemple de l’impact de De Ceuster est sa collaboration avec le KV Mechelen.

Kim : « Cette collaboration est réellement profitable. Deux de nos employés – « Jeanke » et Jordy – y travaillent même comme greenkeepers à temps plein. Et cela porte ses fruits, car le terrain en gazon naturel « derrière les baraquements » est toujours l’un des terrains de football 100 % naturels les plus beaux et les mieux entretenus de la Pro League ! »

Savoir c’est pouvoir
De Ceuster met également l’accent sur la formation et la recherche. En investissant dans le développement des connaissances de ses collaborateurs et en se tenant au courant des derniers développements dans la gestion des terrains de sport, l’entreprise reste à la pointe de l’industrie. Cet engagement en faveur d’une amélioration constante est un facteur clé de leur succès.

Kim : « Nous participons à de nombreuses formations (externes/internes) et à des séminaires, afin d’affiner sans cesse nos connaissances. Même à l’étranger, si nécessaire. Cela nous permet également d’informer nos clients des dernières nouveautés. Notre directrice Els De Ceuster – la fille d’Herman – est très attachée à l’innovation et à la technique. Nous profitons donc de toutes les occasions pour nous perfectionner ».

Source: Keep it Green

Le Golf Club 7 Fontaines le prouve avec des produits de qualité et un travail d’équipe

Cette année, le Golf Club 7 Fontaines à Braine-l’Alleud souffle ses 35 bougies et son greenkeeper, Olivier Massaux, en soufflera 30. Cela vaut bien une rétrospective !

Quand j’ai commencé ici, il y avait un parcours de 18 trous. Au fil des ans, le terrain de golf s’est agrandi avec deux parcours de 18 trous et un parcours de 9 trous, soit un site de 100 hectares. Je peux heureusement compter sur une équipe de seize jardiniers, deux mécaniciens permanents et quelques saisonniers pour gérer le domaine », déclare Olivier Massaux. Le club compte aujourd’hui entre 1800 et 2000 membres dont la plupart sont des seniors fidèles, mais il y a aussi des juniors. Une académie a été créée où six entraîneurs dispensent des formations.

Le Golf Club 7 Fontaines tire son charme de sa fusion avec la forêt toute proche. Une mission du club et d’Olivier Massaux est de veiller à sa préservation car elle est appréciée des membres. Les deux parcours de 18 trous sont bordés d’arbres, et un parcours traverse la forêt. « Nous limitons l’abattage au strict minimum et quand il a lieu, nous replantons au moins le même nombre d’arbres. Certes, la présence d’autant d’arbres pose des défis pour maintenir la qualité du site en période hivernale. En plus de l’ombre, les températures et la luminosité diminuent, il faut donc agir rapidement. »

Depuis 2017, un autre défi s’est ajouté avec l’interdiction régionale d’utiliser des produits phytosanitaires. Olivier Massaux a donc appris à travailler de manière plus naturelle, et il a pu notamment compter sur son conseiller pour y parvenir. « Nous avons parcouru un long chemin ces dernières années. Au lieu de tondre à 3 mm et de rouler intensivement le gazon pour obtenir une vitesse de balle la plus élevée possible, je tonds plus haut puis nous sablons et nous aérons pour causer moins de stress et avoir assez d’air autour des racines. » Il poursuit : « Notre manière actuelle de travailler est très différente de ce que nous faisions il y a 30 ans. Une des évolutions est que nous travaillons davantage avec des produits liquides, comme les produits de qualité de COMPO EXPERT. Par exemple, j’utilise depuis des années le Kamasol® Brillant Grün, un engrais NPK liquide doux contenant les six oligo-éléments et un agent mouillant. Je mélange aussi du Kamasol® Brillant Grün à l’engrais liquide azoté riche en fer Basfoliar® Ferro Top pour un reverdissement rapide du gazon. Une autre évolution est que nous pouvons plus et mieux anticiper les prévisions météorologiques en appliquant des produits ou des traitements réfléchis avec des machines qui évoluent en permanence. »

Avec les aléas météorologiques de ces dernières années, disposer de bonnes prévisions est essentiel pour réagir de manière appropriée et maintenir le terrain en bonne santé. « À cet égard, j’ai élaboré un programme avec l’aide de mon conseiller qui inclut des biostimulants pour soutenir la plante de façon optimale. Pour stimuler l’enracinement, nous utilisons notamment du Vitanica® RZ à base d’extrait d’algue Ecklonia et de bactéries Bacillus subtilis R6-CDX® », poursuit Olivier Massaux. Un enracinement plus profond permet d’obtenir un gazon plus tolérant à la sécheresse. En outre, l’utilisation d’un agent mouillant comme le Kick® garantit une meilleure utilisation de l’eau d’irrigation. « Les mois de septembre à novembre sont plus critiques à cause du temps et préserver le terrain en automne et en hiver est plus compliqué. À chaque saison, nous essayons avec l’équipe de faire mieux, tant en ce qui concerne l’état du gazon que l’ajustement des trous pour améliorer l’expérience de jeu. » Olivier Massaux conclut : « Il faut vraiment être passionné par le métier et ici aux 7 Fontaines, je peux compter sur une équipe unie et expérimentée, où la confiance est mutuelle. Nous nous comprenons et nous avançons ensemble.

Beste leden,
Chers membres,

Op dinsdag 10 oktober 2023 organiseert de GAB, de eerste vergadering van het nieuwe winterseizoen 2023-2024.
Mardi le 10 octobre 2023 la GAB organisera la première réunion de la nouvelle saison d’hiver 2023-2024.

Source: GreenTechPower

Il y a deux ans, le Spiegelven Golfclub de Genk a choisi d’automatiser les tâches répétitives des greenkeepers afin que ces personnes puissent se concentrer sur ce qui apporte une réelle valeur ajoutée : l’entretien du terrain de golf. A cette fin, ils ont conclu un partenariat avec VDB Technics, également de Genk.

En raison d’un manque de personnel, les propriétaires de terrains de golf sont à la recherche de solutions pour automatiser et même améliorer l’entretien des parcours lorsque cela est possible. La tonte automatique des fairways et des semi-roughs est une première facette où l’on peut faire beaucoup de bénéfices. C’est une expérience que VDB Technics partage déjà avec le Golfforum Lummen, le Wase Golf et le Lilse Golf.

En plus d’être le développeur et l’installateur du Droppit, l’entreprise de Genk est également un partenaire très recherché pour l’automatisation de la tonte sur les terrains de golf et de sport. Une dernière réalisation dans ce domaine est le projet du club de golf Spiegelven à Genk, dans le Limbourg. Depuis le milieu de cette année, 7 tondeuses s’occupent de tondre les fairways et semiroughs sur ce parcours de 18 et 9 petits trous.

Sans fil périphérique
Yves van den Bosch: ‘Avec notre système, vous pouvez travailler à 100 % sur le gps et donc sans fil périphérique. Si, par exemple, la tondeuse ne reçoit pas de signal sous les arbres, elle s’arrête et continue dès qu’elle détecte à nouveau un signal. Si vous voulez 100% de perfection et que vous combinez ensuite la 4G avec un câble périphérique, soit la tonte hybride, alors cela peut toujours aller plus loin. Spiegelven, notre dernier projet, est un terrain avec beaucoup d’arbres, et le système y fonctionne parfaitement, même sans fil. Avec notre système, vous pouvez choisir entre un robot RTK en 4G ou un robot avec un signal WiFi. Dans ce dernier cas, ce signal peut être perturbé, par exemple, par une butte.’

Davantage de temps pour s’occuper du terrain
En travaillant avec des robots et en tondant également les semi-roughs et les fairways – à deux hauteurs différentes – le greenkeeper a plus de temps libre pour garder régulièrement le terrain propre, par exemple en dégageant les branches après une tempête, etc. Autrefois, la tondeuse de fairways broyait tout ce qui se trouvait sur le terrain : le gazon, les petites branches, les pommes de pin, etc… Parfois, cela ne laissait pas une très bonne impression.

Si le greenkeeper peut retirer manuellement ces choses au quotidien et laisser le robot de tonte faire le travail, alors vous obtenez un terrain beaucoup plus propre qui est également apprécié par les joueurs. Même sur le semi-rough, il n’y a plus d’herbe coupée car elle est tondue plusieurs fois – et donc plus court. La visibilité est meilleure car vous pouvez définir quatre directions de tonte. Vous pouvez créer des motifs en damier, et avec l’évolution du logiciel, de nouvelles fonctionnalités sont ajoutées chaque jour. En tant qu’installateur, vous définissez ensuite les lignes les plus efficaces pour permettre à la tondeuse de tondre autant que possible en un minimum de temps.

Un réseau d’antennes
Yves: ‘Avec la station de base 4G qui est placée ici dans nos bureaux, nous pouvons couvrir un cercle d’un rayon de 15 km. Je peux y contrôler tous ces robots avec une précision de 2 à 3 cm. Si une antenne comme celle-ci est installée tous les trente kilomètres, vous obtenez un réseau d’antennes où les tondeuses de cette région peuvent trouver leur signal. Les clients paient pour l’utilisation des données par an, ce qui revient à environ 150 euros. Le Ballpicker fonctionne avec la même technologie.’

La tonte automatique de 18 + 9 petits 9 trous 7 tondeuses dans la pratique
Lode Moies, le responsable des ventes: ‘Nous avons 3 fairways qui sont tondus à Spiegelven, les 12, 13 et 14. Nous y avons une station de recharge que nous plaçons le plus près possible de l’alimentation électrique et à un endroit où elle peut recevoir les satellites de la meilleure façon possible.’

‘Ensuite, nous déterminons l’itinéraire de la tondeuse, nous déterminons tout et créons une carte qui relie la station de charge à une boucle. Vous devez commencer par la station de charge avec un câble périphérique pour que la tondeuse puisse s’orienter parfaitement. Le fil va jusque sur le terrain qui doit être tondu; il est facilement repérable par la tondeuse.’

‘Nous créons d’abord la zone connectée à la sécurité; c’est essentiellement le fil de l’époque, et ensuite on encode le fairway et le semi-rough. Cette zone de sécurité ne peut être configurée que par le concessionnaire. A l’intérieur de cette zone, l’utilisateur peut configurer à sa guise et créer ses propres zones avec des exigences différentes. Nous pouvons créer jusqu’à 3000 points gps avec notre logiciel. Cela signifie une grande précision dans les coins et les bords. Comparez-le aux pixels d’une photo. Depuis la zone de sécurité principale, la tondeuse peut partir vers les autres zones.’

‘La tondeuse part de sa station de chargement dans la zone de sécurité principale de la 14 vers la 13 et de là vers la 12. Nous avons créé les zones, puis les chemins entre les zones. Et là, le greenkeeper peut alors choisir quelles zones tondre combien de fois et à quelle hauteur ou selon quel motif. Il peut également spécifier le pourcentage de temps pendant lequel la tondeuse est autorisée à tondre dans une certaine zone au cours d’un cycle.’

‘Ensuite, nous pouvons établir un programme de tonte. Par exemple, en définissant des heures de travail, vous pouvez faire le pont entre l’élément de zone. D’un autre côté, vous pouvez rendre les choses beaucoup plus simples afin que le greenkeeper puisse simplement décider lui-même où la ou les tondeuses doivent aller à chaque fois.’

Le client peut désormais facilement apporter des modifications au processus de tonte. Par exemple, en introduisant des zones interdites, en agrandissant un bunker, il peut également installer les tondeuses sur plusieurs appareils en même temps et attribuer des droits séparément en fonction d’une certaine hiérarchie d’utilisateurs. En 24 heures, les tondeuses ont tondu l’ensemble du site (18+9 trous).

A Spiegelven, VDB Technics a divisé l’ensemble en 3 fairways et les semi-roughs. La hauteur de tonte des robots est réglable entre 12 et 100 mm.

Lode: ‘Cela nous donne un total d’environ 15 fairways – il y en a aussi qui sont négligeables – que nous tondons automatiquement. Pour les fairways qui traversent la forêt, nous travaillons avec un câble périphérique. En collaboration avec le client, nous avons sélectionné une combinaison de 7 tondeuses et respecté la capacité de coupe de chaque machine. Nous déduisons environ 15% du calcul de la capacité annoncée car nous prenons en compte les temps de repos et de chargement, les temps de transport, les temps de pulvérisation sur le terrain, etc. Dans nos calculs, nous partons du principe que les tondeuses ne pourront jamais fonctionner en continu.’

‘Nous avons développé cette installation par étapes’, explique Lode. ‘Dans un premier temps, nous nous sommes concentrés sur les fairways et nous nous sommes retrouvés avec un maximum de 1,5 à 2 hectares. Un peu plus tard, nous avons ajouté les semi-roughs. Après cela, nous avons commencé à définir différentes hauteurs de coupe pour les différents semi-roughs.’

GTP : ‘Comment divisez-vous la surface pour arriver au nombre idéal de tondeuses? Mieux vaut 2 grosess que 4 petites?’
Lode: ‘Cela dépend de l’état et de la forme du terrain. Nous l’examinons sur place, puis nous en faisons un projet. On prend la carte, on fait une analyse, est-ce que c’est un terrain très long et étroit ou pas, etc… Sur la base de ces données, nous choisirons le type de tondeuse et le nombre de tondeuses que nous allons installer.’

Yves: ‘Pour le Ballpicker, nous réalisons également un aménagement du practice. Nous le ferons fonctionner de préférence dans la zone à forte densité pendant les périodes de pointe. Dans les zones où il y a moins de balles, il n’a pas besoin de circuler autant. Il faut d’abord collecter le plus grand nombre de balle. Pour que le travail se déroule vraiment bien, il faut qu’il y ait autant de balles sur le terrain que dans le bac. Il doit y avoir une sorte d’interaction continue: le joueur utilise les balles et le robot les ramène.’

GTP : ‘Voulez-vous également proposer cette technologie pour les terrains de sport?’
Yves: ‘Le club de football de Bree-Beek est entièrement équipé en RTK. Pas moins de 5 terrains de football sont tondus avec un robot. En 2020, Sport Vlaanderen a commandité une étude et cette tondeuse est arrivée en tête du test. En conséquence, un club de sport ou une commune peut désormais faire une demande pour des tondeuses robot pendant 5 ans pour l’automatisation de leurs terrains de sport, afin que nous puissions installer les robots à un prix réduit. De nombreuses communes vont apprendre à découvrir les avantages de la tonte automatique de cette manière. Le club de sport ou la commune devient propriétaire du robot. Nous avons déjà robotisé un grand nombre de communes ici dans la province dans ce domaine.’

GTP : ‘Combien de tondeuses sont ainsi superflues à Spiegelven?’
Lode: ‘Les machines existantes ont été conservées pour faire office de solution de secours. Supposons qu’il y ait un tournoi et qu’ils veulent les lignes épurées bien connues, alors elles sont utilisées. La tonte avec une tondeuse hélicoïdale présente les avantages bien connus que vous ne pourrez jamais égaler avec une tondeuse rotative. Par exemple, tondre en continu avec le robot à 15 mm et juste avant un tournoi avec l’ancienne tondeuse de fairways à 14 mm. De ce fait, vous n’avez pas de déchets de tonte et vous obtenez de belles lignes épurées. De plus, vous obtenez un gazon plus ferme et l’herbe ne colle plus aux chaussures des joueurs.’

Comment un club de sport ou de golf calcule-t-il l’investissement?
Yves: ‘Le premier point de départ: je ne trouve pas de personnel. Spiegelven économise environ 25 à 30 heures par semaine en tondant automatiquement les semi-roughs et les fairways. Ce greenkeeper a maintenant le temps de nettoyer les lisières de la forêt ou de ramasser des branches. Le terrain semble beaucoup plus propre avec cet investissement que si vous deviez tondre une tondeuse de fairway ordinaire. Disons que l’investissement dans une tondeuse de fairway conventionnelle avec contrôle gps est équivalent à l’installation complète d’un robot avec plusieurs tondeuses. Bien entendu, l’entretien de cette tondeuse est bien inférieur à celui d’une tondeuse cylindrique. Enfin, vous pouvez également l’utiliser pour tondre la nuit sans déranger rien ni personne. Et si ce n’est pas possible, vous pouvez adapter votre programme de tonte en conséquence. Un autre avantage est que vous n’êtes pas très dépendant de la météo et que vous ne faites pas de traces.
Vous pouvez supporter des pentes allant jusqu’à 45 %. Par ailleurs, il faut aussi moins aérer et comme vous tondez tous les jours, vous pouvez parfois sauter une journée. Enfin, vous pouvez ajuster votre programme de fertilisation, avec moins d’intrants au total et une meilleure répartition au cours de la saison.’

7 robots à Spiegelven : le journal de l’année 2023
A Spiegelven, la tondeuse de fairways devait être remplacée. Un deuxième argument en faveur de la tonte automatique pour le club de golf de Genk était qu’il y avait peu de bons travailleurs permanents. Comme Spiegelven travaillait avec VDB Technics depuis un certain temps, les deux parties se sont mises d’accord. Pour un peu plus que le prix d’achat de la tondeuse de fairways guidée par gps, ils ont maintenant opté pour cette solution de tonte. De plus, elle s’occupe maintenant aussi des semi-roughs et la capacité des robots est plus que suffisante. Et avec un été particulièrement propice à la pousse du gazon, les robots ont pu tout garder sous contrôle. En moyenne, chaque robot a ± 3500 km au compteur de début avril à fin août. Et cela pour une largeur de travail de 1,03 m.

La maintenance
Yves: Chaque tondeuse fait l’objet d’un entretien hivernal standard. Ils viennent ici et sont nettoyés, les moteurs sont retirés, les boîtes de vitesses sont ouvertes, les roulements sont remplacés si nécessaire et le graissage est effectué. Les roues jockey, la suspension et ces éléments seront remplacés s’ils présentent une usure excessive. Pour cela, nous facturons un prix fixe de 655 €/tondeuse tout compris. Dans celui-ci, vous obtenez 10% supplémentaires sur toutes les pièces que vous achetez. 100 euros pour un jeu de 50 lames, que vous remplacez 1x/mois. Il y a des endroits où ils ne remplacent les lames d’un terrain de sport qu’une fois par an et un autre où ils doivent les changer toutes les 2 semaines. Cela dépend du type de gazon et du sol. Avec le Ballpicker, nous effectuons la maintenance sur site sur des kilomètres.’

Source: GreenTechPower

Global Vision Engineering, la start-up de Valentine Godin, a développé l’application Maya afin de fournir aux greenkeepers et gestionnaires de terrains de golf une multitude d’informations leur permettant de gérer plus efficacement et plus durablement leurs parcours de golf. Entretemps, plusieurs clubs belges se sont équipés de cette application, et le développement se poursuit également à l’étranger, particulièrement en Angleterre, en Espagne et aux Pays-Bas dans un premier temps.

Valentine Godin est originaire du Brabant Wallon, mais elle a fait des études supérieures en ingénierie environnementale à Londres. Elle poursuit: ‘Pour mon mémoire, j’avais décidé de m’intéresser au golf, et plus particulièrement à la gestion de l’eau. C’est ainsi que je suis arrivée sur le parcours d’Hulencourt, où Marc Thiébaut, qui était alors le greenkeeper en chef, m’a permis de mettre un certain nombre de choses en place.
De fil en aiguille, et en plus du développement d’un modèle hydrologique, je me suis intéressée davantage au métier de greenkeeper, et j’ai aussi eu l’occasion de travailler avec des capteurs connectés, les nouvelles technologies ou encore l’IoT.’

Maya
‘Par la suite, j’ai découvert la réalité wallonne du zéro phytos et j’ai voulu faire profiter de mes connaissances technologiques afin de faire bouger les choses. Sur le golf de Rigenée, j’ai eu l’opportunité de travailler sur la prévention des maladies, et j’en ai profité pour lancer l’application Maya afin d’en faire un outil utile pour les greenkeepers. L’application est commercialisée depuis le mois de novembre de l’année dernière, et entretemps, plus de 20 golfs dans 5 pays l’utilisent de manière journalière. Le cœur de l’application concerne la prévention des maladies. Nous réfléchissons de plus afin de pouvoir implémenter l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies le plus efficacement possible afin d’aider les greenkeepers. Nous avons par ailleurs voulu développer une application faite pour des experts du gazon; Maya se veut donc très conviviale et intuitive à l’utilisation.’

Une solution tout-en-un
Maya est une solution tout-en-un pour les greenkepers: elle permet de gérer les tâches et les équipes, mais également de gérer les apports d’eau en saison, d’optimiser l’utilisation des intrants ou encore de s’occuper de la gestion du parc de machines. Valentine : ‘Pour le moment, la gestion des machines demande encore un encodage manuel, afin de par exemple planifier des opérations de maintenance. Avec l’arrivée des machines connectées, nous serons à même de digitaliser et d’automatiser l’entretien des machines et d’envoyer des rappels au greenkeeper lorsqu’une intervention doit être planifiée. En ce qui concerne les données terrain, nous partons des capteurs déjà présents sur le terrain ou nous proposons un pack de capteurs qui permettent à Maya de disposer des informations de base nécessaires.’

L’application permet d’autre part au greenkeeper d’encoder tout ce qui se passe sur le terrain, comme par exemple les dégâts de taupes ou de sangliers, un drainage bouché… de même tout type de rapport peut aussi être encodé a !n d’affiner les prévisions de maladies ou autres. Maya gère également les pulvérisations afin de faciliter l’organisation des équipes.
Valentine poursuit : ‘Le concept de l’application permet d’avoir une vue générale de ce qui se passe sur le terrain, mais aussi d’établir des liens utiles pour contrôler et comprendre ce que l’on fait. On peut ainsi compiler dans un seul graphique les tour d’arrosage, l’apport d’engrais, les températures mesurées et l’apparition de dollar spot, par exemple. Des alertes peuvent être envoyées par mail ou whatsapp, ce qui renforce encore la convivialité. D’autre part, je voudrais souligner que cette application n’a pas pour but de remplacer un consultant, mais bien d’être plus efficace dans la pratique lorsque le consultant n’est pas présent. Nous travaillons d’ailleurs tant avec les greenkeepers qu’avec les consultants. Grâce à Maya, ces derniers gagnent du temps lorsqu’ils ne sont pas sur le terrain, mais disposent également d’un outil de rapport qui compile toutes les interventions et les problèmes rencontrés sur le terrain. Différents types de rôles sont prévus dans l’appli: le greenkeeper en chef aura accès à toutes les infos, les greenkeepers à une partie des infos et le consultant pourra par exemple adapter le planning des interventions.’

Pour Valentine, le sol et la plante restent bien évidemment la clé sur un terrain de golf. ‘L’outil que nous proposons permet de gagner du temps, d’éviter les encodages papier qui peuvent se perdre, de pouvoir consulter toutes les infos relevantes où que l’on soit, sur le terrain, au bureau… voir même dans le clubhouse. Certaines secrétaires ont par exemple entretemps accès à Maya, ce qui leur permet aussi de conseiller les membres au mieux, par exemple lorsqu’un sablage est en cours. Enfin, je suis d’avis que Maya est un outil qui facilite la gestion zéro phytos sur un golf, car cet outil permet de trouver des réponses aux questions que les greenkeepers se posent.’

Et la vision de Global Vision Engineering semble porter ses fruits. La société emploie entretemps pas moins de 8 personnes pour développer les produits, les commercialiser et assurer le service après-vente. Outre le Benelux, le marché anglais est assez intéressé, ce qui est somme toute logique vu l’attrait du pays pour le golf et les sports sur gazon.

Source: GreenTechPower

Le club de golf Steenhoven Country Club à Mol/Postel est un terrain de golf avec des extrêmes. C’est sans aucun doute l’un des plus beaux terrains de golf de notre pays. Les parcours sont toujours en bon état; une conséquence du fait que la famille belge de Broqueville, avec l’équipe de greenkeepers, y a consacré beaucoup d’efforts et de temps. Depuis deux ans, Felker Haagoort est greenkeeper en chef et il suit depuis deux ans la formation ‘Golf Course Management’ en Ecosse, au SRUC Elmwood Campus de Cubar.

Le Steenhoven Country Club Golf Course a été fondé en 1987 par la famille belge de Broqueville. Selon le gérant Arnaud de Broqueville, la principale raison de la création d’un terrain de golf était que la famille s’intéresse beaucoup au golf en combinaison avec la nature. Une grande partie de la famille a toujours été passionnée de golf. De plus, la famille de Broqueville disposait déjà de quelques trous (mini-golf) à cet endroit dans la sphère privée, il ne s’agissait donc plus que de s’agrandir. Le golf actuel est un parcours de 18 trous (par 72) sur une centaine d’hectares, avec des champs naturels, des parcelles forestières et des marais entre les parcours. Ce qu’il est également agréable de mentionner dans ce contexte, c’est que Steenhoven possède l’un des plus grands greens d’Europe.

Pour permettre aux plus de 350 membres réguliers et aux nombreux green fees qui visitent chaque année de vivre encore plus de plaisir au golf, le club-house, le restaurant et la salle de réunion ont été entièrement rénovés l’année dernière. Selon la famille de Broqueville, cela donne la possibilité, en plus du golf, d’offrir un espace pour des fêtes privées, des réunions, des team building et cet endroit peut même servir de base pour des randonnées à pied, à pied, à vélo et en VTT, entre autres. Depuis l’année dernière, le Steenhoven Country Club a pour slogan ‘Le goût de la nature!’.

‘L’entretien du terrain de golf représente une charge importante de travail’
Et bien sûr, le terrain de golf lui-même est également soigneusement entretenu par le greenkeeper en chef Felker Haagoort et son équipe de cinq greenkeepers. Selon M. Haagoort, c’est tout un art d’entretenir un parcours de pas moins d’une centaine d’hectares avec six personnes (un golf de 18 trous couvre en moyenne environ 50 à 55 hectares). L’avantage est que le parcours est entièrement constitué d’un sol sablonneux. Il décrit la collaboration avec la famille de Broqueville comme un lien de confiance étroit. Non seulement la taille du terrain de golf est un grand défi pour l’équipe de greenkeepers, mais le fait qu’il y ait de nombreuses parcelles forestières et marais sur le terrain de golf lui-même crée également un travail supplémentaire. De plus, le terrain de golf compte des dizaines d’étangs, un certain nombre de ruisseaux (rivières) et il y a même un canal qui traverse le site. C’est certes beau, mais tout cela a besoin d’être entretenu. Pour que le parcours reste jouable, les arbres doivent être élagués de temps en temps. Et en ce qui concerne les étangs et les ruisseaux, il y a bien sûr beaucoup à faire, comme tondre les bordures enherbées et les roselières. Les nombreuses espèces d’arbres, de conifères et de rhododendrons présentes sur le site sont méticuleusement entretenues et cela se voit. Le système d’arrosage de Rain Bird autour des greens a récemment été rénové. Selon le greenkeeper en chef, il s’agit d’une énorme amélioration et les greens peuvent être maintenus dans des conditions optimales. Les greens de Steenhoven sont composés à 100 % d’agrostide et les tees sont constitués d’un mélange de ray- grass vivace et de prairie. Et c’est une bonne chose, selon M. Haagoort.

Un maximum de 30.000 mètres cubes par an
Malgré le système Rain Bird, il est toujours difficile de donner suffisamment d’eau au gazon pendant les étés secs, selon M. Haagoort. ‘Nous avons beaucoup d’étangs et de ruisseaux, mais le gouvernement flamand ne nous autorise à utiliser que 30.000 mètres cubes d’eau par an.’ Cela signifie que les fairways seront peu irrigués. Malgré cette limitation, le greenkeeper en chef pense qu’il correspond au nouveau slogan du terrain de golf, ‘Le goût de la nature’. En d’autres termes, utilisez l’eau de cette terre avec parcimonie. Selon le greenkeeper en chef, l’objectif de la famille de Broqueville est d’intégrer encore plus la belle nature du golf dans le golf dans les années à venir et aussi d’augmenter la qualité du parcours. C’est pourquoi la famille, en collaboration avec l’équipe de greenkeepers, s’est engagée à recruter 150 membres permanents supplémentaires. Passer à 500 membres permanents signifie plus de marge de manœuvre financière. L’avantage indéniable de cette méthode, selon M. Haagoort, est qu’il est possible de réaliser les plans futurs et d’engager davantage de personnel.
Peu de problèmes de maladies

ce qui concerne les maladies, ce golf souffre principalement de la fusariose en hiver. En été, le parcours ne souffre pas beaucoup des maladies, selon M. Haagoort. Il y a deux ans, le parcours, comme beaucoup d’autres terrains de golf dans notre pays, souffrait encore beaucoup du dollar spot. M. Haagoort a demandé une solution à Michel Poncelet de Greenconsult, avec qui il travaille intensément depuis quinze ans. Il a recommandé un programme biologique et cela a donné des résultats positifs assez rapidement. De plus, l’équipe de greenkeepers a optimisé autant que possible les conditions de croissance du gazon, notamment par l’abattage ciblé des arbres. Il faut de la lumière et suffisamment d’air pour maintenir le gazon en bon état. M. Haagoort : ‘Le résultat est tout simplement moins de maladies, tant sur les tees que sur les greens. Le fait que nous ne soyons plus autorisés à utiliser des produits chimiques pour corriger des mesures n’est plus un problème pour nous.’

L’Aercore 1500 de John Deere est utilisé comme machine d’aération. M. Haagoort essaie d’aérer à la fois les tees et les greens une fois toutes les huit semaines. Le sablage se fait toutes les semaines en haute saison. Il n’est pas gêné par les adventices car il ne laisse pas les greens devenir trop humides. ‘Normalement, la plupart des greens restent assez secs, encore une fois grâce l’abattage nécessaire des arbres. Le soleil peut donc rayonner sur les greens.’

Les dégâts de sangliers
Malgré le fait que la famille de Broqueville souhaite intégrer le plus possible la nature au golf dans les années à venir, la nature peut être un drame pour les terrains de golf. C’est également le cas du Steenhoven Country Club. Les sangliers de la région ont retourné certaines parties du terrain de golf ces dernières années, ce que la direction et l’équipe de greenkeepers n’attendent absolument pas. Par exemple, environ 1000 m2 du practice de Steenhoven étaient été retournés par ces animaux sauvages. M. Haagoort : ‘Nous devons vraiment appliquer la gestion, j’ai un permis de chasse, parce que sinon nous pouvons arrêter ce terrain de golf. C’est toujours une énorme déception quand ils ont réussi à passer entre les mailles du filet et que certaines parties du parcours ont été endommagés.’ En raison de ce travail pour contrôler les sangliers sur le terrain de golf, la semaine de travail de M. Haagoort est légèrement plus longue que celle d’un greenkeeper en chef classique.

Le nouveau Kawasaki Mule SX 4×4
M. Haagoort est heureux d’avoir son mot à dire sur le choix de la machine lors de l’achat de nouvelles machines pour le terrain de golf. La famille de Broqueville a une politique financière saine, y compris en ce qui concerne les machines. Cette année, par exemple, une nouvelle John Deere 2500B PrecisionCut a été achetée en même temps qu’une nouvelle Kawasaki Mule SX 4×4. M. Haagoort : ‘Une bonne alternative à un John Deere Gator et beaucoup plus attrayant du point de vue du prix.’ Ce que l’équipe de greenkeepers aime toujours, ce sont les tondeuses à main John Deere 220C. M. Haagoort est très satisfait des machines John Deere : ‘Elles ne sont pas trop chères et de bonne qualité’. Et en ce qui concerne la saine politique financière, toute la maintenance des machines et des équipements est effectuée en interne dans un petit atelier. Même le système d’irrigation est entretenu par l’équipe de greenkeepers. Pour les petits appareils tels que les tronçonneuses, les débroussailleuses et les taille-haies, le choix s’est porté sur Stihl.

Une machine dont M. Haagoort est plus que satisfait est le râteau de bunker Smithco Super Star: un râteau de bunker américain qui est utilisé pour entretenir tous les bunkers. Le Super 500 Wiedenmann, qui est utilisé pour ramasser les feuilles et la tonte des herbes hautes des roughs, est tracteur par un John Deere 3720 équipé d’un chargeur frontal 300CX. Pour les buggys, le choix s’est porté sur Club Car.

L’objectif: 500 membres permanents
En raison de la beauté naturelle écrasante et des vues de conte de fées, le Steenhoven Country Club a pour slogan ‘Le goût de la nature’ depuis l’année dernière. La nature est de plus en plus considérée par la direction comme l’une des facettes qui rend le parcours attrayant et le distingue des autres terrains de golf. Comme mentionné, la famille de Broqueville souhaite passer à 500 membres permanents afin d’avoir une base financière solide pour pouvoir continuer à garantir l’entretien du parcours. Le Steenhoven Country Club est très accessible avec des prix raisonnables. Pour les golfeurs célibataires, l’adhésion annuelle à Steenhoven n’est que de 1600 euros par an. Ce que le greenkeeper en chef aime vraiment, c’est que son frère cadet travaille à ses côtés depuis l’année dernière. Il suit actuellement une formation en espaces verts à l’IPC d’Arnhem, aux Pays-Bas. Et M. Haagoort lui-même suit depuis deux ans la formation de ‘Golf Course Management’ en Ecosse au SRUC Elmwood Campus de Cubar. Selon le greenkeeper en chef, il s’agit d’une formation très large et les choses les plus importantes qu’il a apprises jusqu’à présent sont principalement dans le domaine de la science du sol, de l’histoire du golf (et de ce que l’on peut en apprendre) et de tout ce qui a trait à une gestion quotidienne optimale. Par exemple, l’élaboration de plans budgétaires réalistes. Si les amateurs de golf sont intéressés par le Steenhoven Country Club, ils sont les bienvenus, selon M. Haagoort. ‘En guise de conseil, continuez sur le chemin forestier, il vous reste quelques kilomètres avant d’arriver ici. Alors vous êtes au bon endroit.’

Source: Keep it green

Nouvelle norme dans la gestion durable du sport

Il est essentiel de fournir des infrastructures sportives sûres et de qualité afin que les gens puissent continuer à bouger et à faire du sport aujourd’hui et à l’avenir. Pour les générations futures en Flandre, il est important de prêter attention à l’impact environnemental, aux besoins en ressources et à l’utilisation de l’espace lié aux activités sportives.

Le Green Deal Sportdomeinen représente un partenariat entre les pouvoirs publics et divers partenaires, dans le but de contribuer à la réalisation de divers objectifs de durabilité dans le secteur sportif. Cette initiative est d’une grande importance, parce que la Flandre abrite environ 10 000 domaines sportifs de plein air, couvrant une superficie de plus de 17 500 hectares.

Sport Vlaanderen et ses partenaires sont à la pointe de l’innovation dans la gestion des terrains de sport

Le Green Deal Sportdomeinen se concentre, entre autres, sur la qualité des sols, la gestion efficace de l’eau des terrains de sport, la réduction de l’utilisation des pesticides et l’intégration des terrains de sport dans ce qui s’apparente à des réseaux de nervures vertes et bleues. Les initiateurs sont Sport Vlaanderen et l’Agence flamande de l’environnement (VMM) en tant qu’autorités publiques, ainsi que VSF et Netwerk Lokaal Sportbeleid en tant qu’organisations sectorielles. Avec des partenaires privés, ils partagent leurs connaissances sur l’aménagement, l’entretien et l’utilisation des terrains de sport en plein air, y compris les terrains de football, les terrains de golf, les terrains en gravier et les terrains aussi bien en gazon naturel qu’en gazon artificiel.

Intégration de la nature dans les domaines sportifs
David Nassen et Stefanie Pype, coordinateurs du projet Green Deal Sportdomeinen : « Dans le cadre de nos objectifs initiaux, nous avons mis l’accent sur des points spécifiques. L’un d’entre eux est l’intégration de la nature.

Les ambitions européennes indiquent que le but est de restaurer environ 30 % de notre nature totale d’ici 2030. Mais que se passerait-il si nous étendions cet objectif à nos domaines sportifs ? En effet, nous disposons de nombreuses « zones intermédiaires », où rien ne se passe pour l’instant. Ou des clôtures qui pourraient être un peu plus « naturelles ».

Des clôtures aux haies, en quelque sorte. De cette manière, nous créons un habitat supplémentaire et augmentons l’offre de nourriture pour différents types de faune. Grâce à une gestion adaptée, la valeur naturelle de nos terrains de sport augmente. C’est aussi simple que cela ».

Le Brabantse Golf host Green Deal-event
Stefanie Pype, co-coordinatrice du projet Green Deal Sportdomeinen : « Nous avons également organisé récemment une journée de rencontre Green Deal sur le site de De Brabantse Golf, en mettant l’accent sur l’aménagement paysager, le lien avec l’environnement, la biodiversité et, bien sûr, l’intégration de la nature. Lors de ces journées de rencontre, des orateurs intéressants veillent à ce que vous – club sportif, fonctionnaire du sport, gestionnaire de terrain, ingénieur, chercheur ou consultant – puissiez obtenir de nombreuses informations précieuses et de l’inspiration pour rendre un domaine sportif plus durable ».
La VMM renforce les efforts locaux en matière de climat grâce à des outils et des conseillers

« La VMM, l’un des initiateurs du Green Deal, a proposé une mise à jour importante de son site Klimaatportaal Vlaanderen (https://klimaat.vmm.be) », poursuit Stefanie Pype. « Le site web offre des instruments importants pour l’adaptation des domaines publics. À cette fin, VMM a développé un outil IMPACT, PLAN et PROJET. »

Il vous permet d’examiner les plans locaux d’adaptation au climat en fonction de leur impact actuel et futur dans votre commune. Par ailleurs, vous bénéficiez d’une orientation pratique sur la meilleure façon de procéder concrètement.

Depuis cette année, la VMM a également nommé des conseillers locaux. Avec ce nouveau service, elle a établi un point de contact aisément accessible pour les autorités locales, les provinces et les organisations. Les conseillers locaux peuvent aider à « traduire » la politique flamande dans les plans locaux.

La région sportive du Midwest s’engage dans l’écologisation
« Une autre action importante est que les 11 communes de la région sportive du Midwest ont organisé une session de travail dédiée à Green Deal Sportdomeinen en octobre de cette année.

Elles y ont discuté des résultats déjà obtenus en termes d’« écologisation » des domaines sportifs et des défis spécifiques à relever. Elles ont également insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un projet pilote et qu’elles souhaitaient obtenir de nombreux résultats dans ce domaine. Si nous parvenons à réunir à nouveau les 20 régions sportives autour de la table, nous pourrions accomplir des progrès considérables. Nous y travaillons », conclut un David Nassen combatif.

Source: GEO Foundation for Sustainable Golf

Written by: Olivier Descampe, Christophe Descampe and Lucas Mercelis

Since 2018, regulations in Wallonia (Belgium) have imposed limitations on the use of fungicides and herbicides for turf management. Despite adapting to these restrictions, the impact has been significant, requiring a 20% increase in maintenance efforts. Turf disease outbreaks further impact the club’s reputation and economic standing.

In response, we have developed a strategy grounded in a deeper understanding of nature, emphasising four key pillars: course layout optimisation, data monitoring, prevention analytics, and additional maintenance.

To reduce disease susceptibility, we strategically modified the course, including cutting and replanting over 100 trees around greens to improve air circulation (Pic #1). Through collaboration with a Software As A Service (SAAS) entrepreneur, specifically MAYA, we monitor crucial ground and turf indicators, correlating them with weather data and disease occurrences specific to our location (Pic #2).

Leveraging analytics, we crafted a decision algorithm to proactively initiate prevention activities (Pic #3). This has led to a significant increase (+20%) in course maintenance workload, necessitating appropriate adjustments in recruitment (Pic #4).

While addressing this unique challenge, we have capitalised on the opportunity to introduce more sustainable turf management initiatives. For example, leveraging data monitoring enables us to enhance water management efficiency.

Nous tenons à remercier nos membres pour leur fidèle collaboration au cours de l’année 2023.

Le conseil d’administration de la GAB vous souhaite un joyeux Noël et une bonne année 2024 en bonne santé.

Chers membres,

Le mardi 9 janvier 2024, la GAB organise sa quatrième réunion de la saison hivernale 2023-2024 au Royal Golf Club du Hainaut.

Inauguré en 1933, le Royal Golf Club du Hainaut a été construit au milieu des bruyères et des genêts, sur un sol plutôt sablonneux.
Son dessin et sa réalisation furent confiés à Tom Simpson, l’un des meilleurs architectes anglais de l’époque qui a dessiné quelques-uns des actuels plus beaux parcours d’Europe ainsi que ceux de Spa, du Sart-Tilmant et de Kapellen.
Le parcours initial comprenait 9 trous qui furent rapidement portés à un parcours complet de 18 trous.

L’adresse du jour?
Royal Golf Club du Hainaut
Rue de la Verrerie 2
7050 ERBISOEUL
www.golfhainaut.be

A l’agenda de cette journée:
9h-10h: accueil

10h-11h: David Popeler (Barvaux Water Technics)
Comparatif entre arrosage de greens en block system et en commande individuelle.

11h-12h:
Présentation de la rénovation du système d’arrosage du Royal Golf du Hainaut sur plusieurs années et en plusieurs phases.

12h-13h30: lunch

13h30-15h00: Visite du terrain avec le Head Greenkeeper – Xavier Denicourt

S’inscrire et se désinscrire est possible jusqu’au 3 janvier 2024. Après cette date, il ne sera plus possible d’annuler et de se faire rembourser.
Vous pouvez vous inscrire via le lien ci-dessous.

Attention: Il n’y a que 40 places disponibles.
(Participation de 40€ pour les membres et de 100€ pour les non-membres)